A Paris plus d'un millier de mineurs, isolés, en danger dans les rues. Sans logement, sans accès aux droits fondamentaux: en un an le taux d'acceptation de ces jeunes par la PAOMIE, chargée par le Département de Paris de gérer la situation de ces jeunes est passé de 50% à moins de 20%.
Un choix budgétaire cynique, au mépris du droit, qui s'étend dans tous les départements d'Ile de France. Ce matin devant l'Hôtel de Ville, une manifestation a rassemblé ces jeunes et leurs soutiens, parmi lesquels de nombreux enseignantEs et personnels des collèges et des lycées, qui mènent des luttes depuis des mois pour ces élèves sans-papiers.
Jeudi dernier, 26 février, la PAOMIE, Plateforme d’accueil et
d’orientation des mineurs isolés étrangers gérée par l’association
France Terre d’Asile sur délégation de la Ville de Paris, a été occupée
par plusieurs dizaines de jeunes mineurs étrangers qui demandaient « la
mise à l’abri et la prise en charge de tous ».
Une délégation des jeunes occupants a été reçue par la direction de
la PAOMIE, sans aucun résultat. La Ville de Paris, contactée dès le
début de l’occupation, a nié l’évidence et a refusé de venir sur place
prendre en compte les questions posées par les jeunes occupants. Vers
vingt deux heures, la police a expulsé les jeunes sans ménagement, les
rejetant à la rue, où ils ont à nouveau passé la nuit. ( extrait du communiqué de la LDH)
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