America First , le mot d’ordre central du président US, provient du mouvement pro-nazi des années 1930 et 40 aux USA. Il a été lancé par le parti républicain dans les années 1920, mais sa notoriété est liée à son utilisation intensive en faveur de la neutralité à l'égard du nazisme.
Le slogan a notamment été promu par
l’organisation du même nom « America First Committee »,
fondée en septembre 1940, dont l’aviateur Charles Lindbergh, antisémite
enragé et admirateur d'Hitler, était le porte-parole. Elle militait
contre l’engagement américain dans la Seconde Guerre mondiale et favorisait une alliance avec les nazis.
Lindbergh décoré par Goering en 1938 à Berlin
Lindbergh estimait ainsi que “la démocratie était finie en Europe, que les puissances occidentales ne pouvaient pas résister face à la machine de guerre nazie et que les États-Unis avaient intérêt à pactiser avec Adolf Hitler”
En septembre 1941, lors d'un meeting d' « America
First », Lindbergh précise, lors d'un discours demeuré célèbre par son infamie: « Qui sont les agitateurs bellicistes ?( c'est à dire en
faveur d'une guerre contre les nazis)" et répond immédiatement " les Britanniques, les
Juifs et l'administration Roosevelt", reprenant ainsi les cibles de la
propagande hitlérienne.
Le grand écrivain Philip Roth, récemment décédé, a imaginé dans son roman "uchronique" intitulé Le Complot contre l'Amérique l'accession au pouvoir de Lindbergh et ses conséquences.
Le grand écrivain Philip Roth, récemment décédé, a imaginé dans son roman "uchronique" intitulé Le Complot contre l'Amérique l'accession au pouvoir de Lindbergh et ses conséquences.
« America First » a également représenté le nom d’un parti nationaliste
créé en 1944 et mené par le pasteur pro-nazi Gerald L.K. Smith.
Cette expression a donc
été ensuite taboue dans la vie politique américaine, car elle était ainsi associée à la
neutralité envers le nazisme. Elle a été reprise uniquement par le politicien Pat Buchanan, héraut des courants "faucons " et antisémite notoire. Il a d'ailleurs battu Donald Trump pour l'investiture du Reform Party en 2000.
Le slogan a ensuite refait surface 2016 lors de la campagne présidentielle de Donald Trump, qui en a fait le mot d'ordre central de son programme isolationniste. Il a même utilisé deux fois cette expression lors de son discours d'investiture et la reprend souvent lors de ses meetings, associé à son autre mantra nationaliste " Make America great again" .
Le slogan a ensuite refait surface 2016 lors de la campagne présidentielle de Donald Trump, qui en a fait le mot d'ordre central de son programme isolationniste. Il a même utilisé deux fois cette expression lors de son discours d'investiture et la reprend souvent lors de ses meetings, associé à son autre mantra nationaliste " Make America great again" .
Il sert aussi de bannière aux groupes racistes violents, tels le Ku Klux Klan qui prospèrent à l'ombre de Trump. Ils ont fait campagne pour lui et il les notamment soutenus lors de la tuerie de Charlottesville
Ce slogan représente en
fait le concentré du nationalisme agressif qui caractérise toutes les partis et
mouvances d’extrême-droite aux USA et dans le monde entier.Il est repris et défendu par Marion Maréchal, star montante de l'extrême droite et incarnation du fascisme new-look,
Ainsi lors de son discours devant le congrès
conservateur de Washington, le 22 février 2018, elle déclarait : « Ça ne me choque pas quand Donald Trump dit ''America First'' . En fait, je suis pour l’Amérique d’abord
pour le peuple américain, je suis pour la Grande-Bretagne d’abord pour les
citoyens britanniques et je veux ''La France d’abord'' pour le peuple
français ».
Et pour
clarifier le contenu de ce approbation, la fasciste new-look ajoutait « « après
40 ans d’immigration massive, de lobbyisme islamique et de politiquement
correct, la France est en train de passer de fille aînée de l’Eglise catholique
à petite-nièce de l’islam »
Sous l'effet de la victoire électorale de Trump et du Brexit, les tenants de la régression nationaliste sont partout à l'offensive. Le gouvernement italien d'extrême-droite qui vient de se mettre en place en représente la manifestation la plus récente. Le dirigeant fasciste Salvini, ministre de l'Intérieur et traqueur de migrants, est un compagnon de route de longue date de Poutine ,dont il arbore le portrait. En déplacement à Moscou, Salvini réclame la suppression des sanctions de l'Union européenne, décidées après l'annexion armée de la Crimée en 2014.
Contre cette vague qui nous menace toutes et tous, le combat pour la solidarité et contre la haine nationaliste sont plus que jamais d'actualité.
Contre cette vague qui nous menace toutes et tous, le combat pour la solidarité et contre la haine nationaliste sont plus que jamais d'actualité.
Mise à jour du 19 juin 2019
MEMORIAL 98
Mise à jour du 27 septembre 2018
Mise à jour du 18 juillet 2018
Le duo Trump-Poutine, ou carrément #TrumPoutine, représente un grave danger au niveau mondial. L'un et l'autre soutiennent les partis d'extrême-droite en Europe et leurs campagnes racistes. Ils aspirent à un nouveau partage du monde, comme celui qui fut mis en place par les accords de Yalta d'après la deuxième guerre mondiale.
Trump
lance sa campagne électorale pour la présidentielle de 2020 lors d'un
meeting à Orlando. Comme en 2016 il débute par une explosion de
propagande raciste en menaçant d'expulsion immédiate les " millions de sans-papiers" qui "envahissent " les USA.
Memorial 98
Mise à jour du du 19 mars 2019
Bolsonaro et Trump affichent à nouveau leur complicité
lors de la première visite à l'étranger du président fasciste du
Brésil. Leurs congratulations alertent sur les dangers du développement
de l'internationale noire du racisme.
Mise à jour du 1 janvier 2019
Avec l'arrivée au pouvoir au Brésil du fasciste Bolsonaro, c'est une victoire supplémentaire de l'extrême-droite nationaliste, sexiste et raciste.
Bolsonaro s’appuie sur les Églises évangéliques particulièrement puissantes dans son pays et sur le désir de revanche des classes aisées après les gouvernements du Parti des Travailleurs ( PT).
Il se place explicitement dans la lignée de Trump, auquel il a sans cesse rendu hommage tout au long de sa campagne électoral.
En retour Trump se précipite pour le féliciter pour son discours d'investiture et confirmer leur alliance politique. Le président US, entré en fonctions il y a deux ans, confirme son rôle de chef de file des politiciens d'extrême-droite au niveau mondial.
MEMORIAL 98
Mise à jour du 2018
L'envoi de colis explosifs à des personnalités démocrates et/ou symbolisant particulièrement l'opposition à Trump témoigne d'une radicalisation particulièrement dangereuse. Cela avait débuté par Georges Soros, cible désignée de l'extrême-droite du monde entier.
Malgré son appel formel contre la violence politique, Trump n'a en réalité jamais cessé de manier la dénonciation brutale de ceux qu'il désigne sous les termes les plus agressifs et orduriers. C'est notamment le cas des médias qui ne sont pas à ses ordres, mais également de Hilary Clinton et Barack Obama. Le 18 octobre, dans le Montana, Trump a rendu hommage à un élu de son parti qui avait agressé physiquement un journaliste lors d'une élection partielle en 2017.
Au moment où le fasciste Bolsanaro semble en position de gagner l'élection présidentielle au Brésil, l'alerte est plus que jamais d'actualité.
Avec l'arrivée au pouvoir au Brésil du fasciste Bolsonaro, c'est une victoire supplémentaire de l'extrême-droite nationaliste, sexiste et raciste.
Bolsonaro s’appuie sur les Églises évangéliques particulièrement puissantes dans son pays et sur le désir de revanche des classes aisées après les gouvernements du Parti des Travailleurs ( PT).
Il se place explicitement dans la lignée de Trump, auquel il a sans cesse rendu hommage tout au long de sa campagne électoral.
En retour Trump se précipite pour le féliciter pour son discours d'investiture et confirmer leur alliance politique. Le président US, entré en fonctions il y a deux ans, confirme son rôle de chef de file des politiciens d'extrême-droite au niveau mondial.
MEMORIAL 98
Mise à jour du 2018
L'envoi de colis explosifs à des personnalités démocrates et/ou symbolisant particulièrement l'opposition à Trump témoigne d'une radicalisation particulièrement dangereuse. Cela avait débuté par Georges Soros, cible désignée de l'extrême-droite du monde entier.
Malgré son appel formel contre la violence politique, Trump n'a en réalité jamais cessé de manier la dénonciation brutale de ceux qu'il désigne sous les termes les plus agressifs et orduriers. C'est notamment le cas des médias qui ne sont pas à ses ordres, mais également de Hilary Clinton et Barack Obama. Le 18 octobre, dans le Montana, Trump a rendu hommage à un élu de son parti qui avait agressé physiquement un journaliste lors d'une élection partielle en 2017.
Au moment où le fasciste Bolsanaro semble en position de gagner l'élection présidentielle au Brésil, l'alerte est plus que jamais d'actualité.
MEMORIAL 98
Mise à jour du 27 septembre 2018
Brett
Kavanaugh, candidat ultra-conservateur de Trump à la Cour Suprême des
USA, dont la nomination est destinée notamment à mettre en cause le
droit à l'avortement, apparaît comme un agresseur sexuel et un violeur.
Son
mentor de la Maison-Blanche a encore frappé et a réussi à imposer son
homme-lige. En revanche ce passage en force lui a fait perdre de
nombreux suffrages, notamment dans l'électorat féminin, ce qui a
contribué au succès des démocrates lors des élections parlementaires de
mi-mandat.
Mise à jour du 18 juillet 2018
Face
au scandale provoqué par ses propos complaisants à l'égard de Poutine,
Trump est contraint de reculer et de reconnaître que le pouvoir russe
est intervenu durant la dernière campagne présidentielle aux USA. Il
argue d'un prétendu lapsus qui aurait déformé ses propos. Cette
volte-face se produit après celle qu'il a opéré sur les enfants de migrants séparés de leurs familles.
Mais pour autant le président US ne renoncera pas à son alliance
politique avec Poutine, basée sur les traits communs de leurs
orientations et dirigée contre les pays européens que Trump décrit comme
des "ennemis". Le duo #TrumPoutine va continuer à sévir.
MEMORIAL 98
Mise à jour du 17 juillet 2018
Trump décrète des sanctions commerciales étendues au nom de son slogan « America First » (« L’Amérique d’abord »). Il s'attaque avant tout à l'Union Européenne, veut imposer par la menace un Brexit dur et s'entend avec Poutine.Il protège ce dernier contre les preuves d'intervention des hackers russes dans sa campagne présidentielle.
MEMORIAL 98
Mise à jour du 17 juillet 2018
Trump décrète des sanctions commerciales étendues au nom de son slogan « America First » (« L’Amérique d’abord »). Il s'attaque avant tout à l'Union Européenne, veut imposer par la menace un Brexit dur et s'entend avec Poutine.Il protège ce dernier contre les preuves d'intervention des hackers russes dans sa campagne présidentielle.
Le duo Trump-Poutine, ou carrément #TrumPoutine, représente un grave danger au niveau mondial. L'un et l'autre soutiennent les partis d'extrême-droite en Europe et leurs campagnes racistes. Ils aspirent à un nouveau partage du monde, comme celui qui fut mis en place par les accords de Yalta d'après la deuxième guerre mondiale.
Dans
ce cadre, Poutine pourra renforcer sa mainmise sur la Syrie et sur la
Crimée, alors que Trump se concentrera sur les mesures
"protectionnistes" tirées de America First et des accords commerciaux bilatéraux.
MEMORIAL 98
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