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vendredi 30 octobre 2020

Etats-Unis: Biden défait Trump qui s'accroche au pouvoir

Mise à jour du 1er Novembre: les menaces de Trump et l'avertissement du pompier pyromane Mark Zuckerberg

Donald Trump a ajouté à la tension lors d’un meeting, samedi 31 octobre, en assurant que l’élection présidentielle ne serait pas décidée mardi. Il a averti ses fidèles qu’ils vont « attendre des semaines ». « Le 3 novembre va arriver et nous n’allons pas savoir [qui a gagné] et vous allez avoir du chaos dans notre pays », a-t-il dit. Il a également suggéré que « de très mauvaises choses » pourraient se produire pendant que les États comptent les bulletins de vote, les jours suivant le scrutin, laissant entendre, sans la moindre preuve, que ces opérations seraient propices à la fraude.

Ce climat a poussé, le 29 octobre, l’International Crisis Group (ICG), organisation spécialisée dans le règlement de conflits et violences, à publier pour la première fois depuis sa création une note concernant les États-Unis. Ils « sont confrontés à des risques de violences électorales sans précédent dans leur histoire moderne », estime le président de l’ICG, Robert Malley. Les États-Unis « donnent généralement des conseils aux pays du monde entier sur la façon d’éviter de tels conflits, de réduire la polarisation politique, d’approfondir le respect des institutions et de lutter contre les injustices raciales ou ethniques profondes. Ce serait le bon moment pour ce pays de s’appliquer à lui-même les leçons qu’il dispense si souvent aux autres. »

Quant au PDG de Facebook, lourdement impliqué dans les manipulations de 2016 en faveur de Trump avec Cambridge Analytica et contraint de supprimer les comptes des complotistes de QUanon, il prend cette fois-ci des précautions:  

"Je suis inquiet qu'il y ait un risque de troubles civils dans tout le pays, alors que notre nation est si divisée et que les résultats électoraux prendront potentiellement des jours ou des semaines à être finalisés".

Zuckerberg a rappelé une partie des garde-fous mis en place, comme l'interdiction de toutes les publicités sur des sujets de société ou de politique, sur ses plateformes aux États-Unis , à la fermeture des bureaux de vote, pour réduire les risques "de confusion ou d'abus" le temps qu'il faudra. 

Memorial 98

A la veille d'une élection cruciale pour les États-Unis et pour le monde entier, nous avons interrogé Nelcya Delanoë, ethno-historienne, spécialiste de l’histoire des Etats-Unis. Elle est professeure émérite à l’Université Paris 10 Nanterre, écrivaine, auteure de nombreuses traductions, dont la dernière s’intitule Crazy Brave, Paris, Globe éditions, 2020, en collaboration avec Joëlle Rostkowski  et de nombreux ouvrages, dont le dernier s’intitule D’une petite rafle provençale... Paris Le Seuil, 2013.

Memorial 98 

Voir également nos articles et dossiers ci-dessous.

 


 

Trump apparaît à la traîne dans les sondages, y compris dans les États décisifs qui basculent souvent; peut-il rattraper ce retard?

Les sondages donnent certes une avance importante au candidat Biden

Le poids actuel des états-membres (les USA sont un état fédéral)  reste décisif, et on n'en sait peut-être pas encore tout à fait assez.

Il faut 270 voix de grands électeurs pour être élu.

Dans la quasi-totalité des états sauf deux ( Nebraska et Maine) , tous les membres du Collège électoral doivent voter pour le candidat qui a remporté le vote populaire dans cet état et non pour le candidat de leur choix. 

Chaque sénateur et membre de la Chambre des Représentants peut, une fois le Congrès élu, contester un vote

Si Trump peut rattraper le vote populaire ? 

Il est derrière Biden, mais la marge est étroite dans certains états, en sa faveur ou en sa défaveur, selon les sondages

Le 24 octobre, la BBC créditait  Biden de 51% du vote populaire contre 43% à Trump, le lendemain, le site d’analyse électorale  FiveThirtyEight crédite Biden de 51,9% et Trump de 42,9% du vote populaire

Quant à IPSOS, son évaluation est de  50% pour Biden contre 40% pour Trump…

Selon les instituts de sondage, Biden aurait donc perdu 2 ou 3 points depuis le 10 octobre.

 Côté Grands Electeurs, le 23 octobre, la BBC crédite Biden de  279 voix et Trump de 125, mais Trump aurait plus de réserves que Biden

Les états clefs:

Biden aurait l’avantage dans le Michigan, la Pennsylvanie et le Wisconsin, emportés par Trump en 2016 par une marge de 1%

En 2016, Trump avait largement emporté l’Iowa, l’Ohio et le Texas, où sa marge serait cette fois-ci plus étroite.

Le site d’analyse politique FiveThirtyEight estime que Biden est "le préféré » des électeurs, et l’hebdomadaire britannique The Economist juge quant à lui qu’il est "très vraisemblable" qu’il battra  Trump.

Ceci dit, on est encore à quelques jours des élections, la situation est extrêmement volatile et les sondages risquent d’être affectés, dans des proportions qui restent floues, par la place de l’épidémie dans le pays, de ses conséquences sur l’économie et sur la vie des  électeurs et électrices

En dehors de toutes les causes habituellement évoquées quant à la fiabilité des sondages, l’incertitude risque de dominer jusqu’à la dernière minute en raison de cette pandémie multifactorielle

 

Le Président sortant laisse planer le doute sur la transmission du pouvoir s'il est battu. Il argue de fraudes éventuelles sur le vote par correspondance. Peut-il vraiment bloquer la passation des pouvoirs? Irait-il jusqu'à s'appuyer sur la mouvance d'extrême-droite qui le soutient et qui parade dans les rues ( Proud Boys, Bangaloos, QUanon et autres milices) ? Trump est-il prêt à lancer un mouvement de type fasciste? Peut-on parler d'une dynamique de guerre civile?    

La question est de savoir quelles seront la nature et l’importance de fraudes éventuelles  dans la réalité d’une part, et dans les imputations de Trump s’il perd, d’autre part

 Il ne sera en tout cas pas le seul à en décider 

La journée du vote sera sans doute chaotique, avec présence de personnes armées dans les lieux de vote et lors du dépouillement.

La marge entre lui et Biden sera décisive dans le déroulement du dépouillement et de la proclamation des résultats. 

Et des recomptages qui ne vont pas manquer...

S’il est battu, Trump a annoncé que ce résultat  ne pourrait être que « frauduleux », le « coup d’état électoral » réalisé en Floride contre le candidat démocrate Al Gore en 2000 restant un modèle possible.

Quant à Trump lui-même, il pourrait être « dépassé" sur sa droite et sur le terrain.

De la à parler de Guerre civile? Ce terme est très connoté aux États-Unis (référence à la Guerre de Sécession 1861-1865 ) et Trump, s’il est un businessman-tueur, ne semble pas avoir la carrure d'un chef de guerre.


La tension apparaît très forte dans une société étasunienne polarisée notamment sur le racisme, comme on a pu le vérifier après la mort de George Floyd .

Les grands mouvement sociaux de la période récente, Black Lives Matters et #Metoo, peuvent- ils contribuer à mobiliser des votant.e.s ?

Je ne lis pas dans le marc de café, mais le pays étant armé jusqu’aux dents, et s’étant surarmé depuis quelques mois (armes de guerre en particulier), il y a de la tuerie dans l’air, à coup sûr. 

Dans l’Ohio, depuis janvier, on compte 128 morts par arme à feu, juste des querelles et autres bagatelles…

La société par ailleurs souffre de bien des maux, dont la paupérisation et la précarisation, la pauvreté le chômage et la maladie sans couverture sociale, le racisme, la violence sur le lieu de travail et d’habitation (exécution immédiate au profit du propriétaire ou du patron).

 

Certes les électeurs et les électrices des mondes afro-américain, latino et amérindien sont très mobilisés et vont voter massivement, ainsi que les femmes. 

Mais les pauvres? Les chômeurs? Les sans logis? Les rejetés, les sous-prolétarisés et les ubérisés? 

Bref, l’appartenance sociale demeure pertinente et son poids méconnu.

 La participation: 

Sur  240 millions d’électeurs éligibles au vote, 85 millions voteraient dès avant le 3 novembre, et la participation finale serait de 62 %, la plus importante depuis 1908, (65,7% pour Willima Howard Taft.). Elle serait particulièrement élevée au Texas, cas très rare.

En 1996, la participation était de 51,7% et Bill Clinton fut donc élu par une minorité des électeurs, ce qui est loin d'être un cas unique.

Selon FiveThirtyeight, en date du dimanche 25 octobre, les élections au Congrès ( Sénat et Chambre des représentants) devraient, selon les sondages, donner 49,2% des voix aux Démocrates contre 42,2%  aux Républicains.

Toutefois, si Biden est élu mais que le Sénat demeure majoritairement républicain, le président démocrate risque d'être paralysé dans de nombreux domaines dont la mise en œuvre des principales nominations: juges à la Cour suprême, ambassadeurs, dirigeants des agences fédérales. Il s’agit également de l'exercice du pouvoir d'enquête ou du refus d'exercer celui-ci.  

 

La procédure de confirmation par le Sénat de la juge Barrett, nommée par Trump à la Cour suprême des USA, vient de se terminer sans surprise par un vote en sa faveur ;  quelles en seront les conséquences immédiates pour l'élection et à plus long terme, notamment pour le droit à l'IVG?

Après d’incroyables embrouilles et autres manips entre Républicains et Démocrates pour accélérer ou ralentir  la procédure, le Sénat  a confirmé la nomination de la Juge Barrett (seuls deux Républicains s’y sont opposés). 

La semaine prochaine, la Cour Suprême devait confirmer cette nomination.

Conséquences pour le jour même de l’élection: aucune

Conséquences pour le droit à l’IVG: sérieuses, mais via une procédure plutôt longue car il s’agit d’une décision de la Cour Suprême (Roe vs. Wade, 1973)

Cette dernière  peut être annulée par une autre décision de la Cour Suprême, annulée ou modifiée par une loi du Congrès, par des lois dans les états-membres. 

Le tout prendra du temps

Rappelons que depuis 2019, les délais imposés à la réalisation d’un avortement sont par ailleurs de plus en plus longs.

Plus inquiétant, le sort du Afordable Care Act, ACA, adopté du temps d’Obama ( aussi dénommé Obamacare) et dont la constitutionalité doit être discutée/annulée très bientôt après les élections par la Cour Suprême. C’est le rêve de Trump. 

  

Laissons la conclusion à William Banks, professeur de droit à l’université de Syracuse (New York)  qui estimait : « Sur une échelle de 1 à 10, je dirais que mon inquiétude [sur le bon déroulé de ce scrutin] est de 9. Il y a plusieurs scénarios plausibles qui pourraient faire dérailler cette élection. 

 

Propos recueillis par AH

 

Memorial 98


Voir les articles de Memorial 98 sur les USA et Trump:

http://info-antiraciste.blogspot.com/2020/10/trump-les-enfants-migrants-isoles.html  

http://info-antiraciste.blogspot.com/2020/04/les-afro-americains-durement-frappes.html

http://info-antiraciste.blogspot.com/2018/06/america-first-le-slogan-fasciste-de.html

http://info-antiraciste.blogspot.com/2016/11/13-novembre-hommage-rosa-parks-et-la.html

http://info-antiraciste.blogspot.com/2016/03/trump-bloque-chicago-bravo.html  ( campagne Trump 2016)

http://www.memorial98.org/2015/06/charleston-la-menace-terroriste-d-extreme-droite-grandit.html

http://www.memorial98.org/article-24466321.html ( Obama)

http://www.memorial98.org/article-25281598.html ( Lincoln et Marx)

http://info-antiraciste.blogspot.com/2017/08/charlottesville-chronique-dun-meurtre.html

https://info-antiraciste.blogspot.com/2018/10/terrorisme-antisemite-pittsburgh-le.html



 

 


samedi 24 octobre 2020

Trump: les enfants migrants isolés symbolisent le racisme de sa politique


Le drame des 545 enfants séparés à la frontière américano-mexicaine et dont les parents restent introuvables, s'est invité dans la campagne présidentielle américaine lors du débat entre Donald Trump et Joe Biden du jeudi 22 octobre. Trump  et sa politique doivent êtres battus afin d'imposer une toute autre approche des questions d'immigration. Il s'agit de rompre profondément avec ce qui s'est passé ces dernières années, y compris sous la présidence Obama.  

"Comment ces familles pourront-elles être un jour réunies?", a interrogé la journaliste Kristen Welker en s'adressant à Trump.

Les parents de 545 enfants séparés à leur entrée sur le territoire américain depuis 2017 n'ont pas été retrouvés, selon la grande association de défense des droits civiques ACLU.

"Nous y travaillons, nous faisons beaucoup d'efforts", a répondu Trump, fournir aucune précision, plus de deux ans après qu'un juge fédéral a ordonné l'arrêt des séparations et la réunification des familles.

Ce n'est pas le gouvernement, mais des associations, notamment l'ACLU, qui effectuent l'essentiel des recherches pour retrouver les parents, dont environ deux tiers, expulsés, se trouvent aujourd'hui dans leur pays d'origine.

"Les enfants ont été amenés par des "coyotes" (passeurs) et beaucoup de sales types, les cartels, pour entrer dans le pays", a dit  Trump, assurant que beaucoup avaient été amenés à la frontière sans leurs parents.

L'ACLU, sur la base de données communiquées par l'administration américaine, a pourtant relevé plus de 5.000 cas de séparation effective. "C'est criminel", a dénoncé Joe Biden, lors du débat.

- "Le début d'un cauchemar" -

"Ils sont très bien pris en charge", a affirmé le candidat républicain au sujet des mineurs isolés, qui se trouvent, selon lui, dans des locaux "très propres".

Le ministère de la Sécurité intérieure a assuré au Washington Post que tous ces enfants, dont environ 60 ont moins de cinq ans, ont aujourd'hui été confiés à des proches ou un adulte référent.

Mais plusieurs observateurs ont témoigné de conditions d'hébergement préoccupantes de ces mineurs lorsqu'ils étaient encore dans des centres d'accueil fermés, notamment sur le plan de l'hygiène.

"Si le président considère que des couvertures en polyester, le sol en béton, des chambres sans fenêtre et des clôtures sont la norme pour des services de l'enfance, il est à côté de la plaque", s'est emportée Krish O'Mara Vignarajah, présidente de l'association Lutheran Immigration and Refugee Services, après le débat.

"Ces conditions n'étaient que le début d'un cauchemar de trois ans qui n'est pas terminé et pourrait les traumatiser pour le restant de leur vie", a-t-il ajouté.

Au-delà de la politique de séparation, abandonnée depuis, les difficultés pour réunir les familles encore éclatées relèvent d'une "incroyable négligence", selon George Hoffman, directeur de l'Immigration Clinic de l'université de Houston, qui soutient des migrants dans leurs démarches.

"Le gouvernement Trump a mis en place cette politique pour satisfaire sa "base", sans autorité légale", ajoute-t-il, mentionnant également la fermeture des frontières aux ressortissants de pays considérés comme de religion musulmane.

Poussé à se justifier, Donald Trump a renvoyé la balle dans le camp démocrate, répétant plusieurs fois: "qui a construit les cages, Joe?"

Il faisait là référence à des entrepôts convertis en centre d'hébergement par le gouvernement Obama, dépassé par une vague de migrants qu'il ne parvenait plus à gérer.

Ancien vice-président de Barack Obama, Joe Biden n'a pas directement contre-attaqué sur le sujet, mais précisé que le gouvernement Obama n'avait jamais ordonné la séparation des enfants à la frontière.

Contrairement à ce qu'il avait promis durant sa première campagne, Donald Trump n'a fait construire que quelques kilomètres de mur entre le Mexique et les Etats-Unis à des endroits où il n'en existait pas déjà.

Mais il a bien adopté une politique migratoire dure, restreignant les demandes de visas, d'asile et de nationalité, tout en renforçant les prérogatives du service de l'immigration, ICE.

La cruauté de sa politique est documentée ci-dessous depuis 2018; nous avons lancé une pétition qui a été adressée à l'Ambassade des USA à Paris.

Voir aussi à propos du Covid aux USA et des discriminations à l'encontre des minorités durement touchées:  http://info-antiraciste.blogspot.com/2020/04/les-afro-americains-durement-frappes.html

 MEMORIAL 98


 

9 août 2019

la série noire des actes cruels de Trump à l'égard des enfants de migrants se poursuit et s'aggrave:

- le couple Trump pose pour une photo à l' hôpital d'El Paso quelques jours après le massacre de personnes hispaniques par un suprémaciste blanc se réclamant du tueur de Christchurch et de la guerre contre le prétendu " grand remplacement" . Mais comme aucun des rescapés ne voulait figurer avec le couple Trump, ceux-ci ont fait réquisitionner un bébé orphelin qui ne pouvait pas refuser. On voit ainsi le couple poser de manière grossière avec ce petit orphelin ramené à l'hôpital afin de servir de faire-valoir à la mise en scène atroce de celui qui dénonce sans cesse l"invasion" des migrants mexicains. 
 
 - Au même moment,  cinq jours après le massacre raciste d'El Paso,  la police de l'immigration (ICE) procède à une rafle de plusieurs centaines de travailleurs migrants dans le Mississipi. De nombreux enfants de ces salariés ont été séparés de leurs parents à cette occasion et souffrent de manifestations post-traumatiques

Memorial 98
26 juin 2019



La découverte des corps de Oscar Martinez et de sa fille de 23 mois Valeria, morts en traversant la frontière, illustre les conséquences de la politique de répression de Trump à l'encontre des migrants.  Ce dernier ose déclarer qu'il a de la peine mais que la mort de ces personnes est de la faute des Démocrates qui combattent sa politique.
On ne peut que penser au petit Aylan Kurdi, mort en septembre 2015 sur une plage de Turquie à l'âge de trois ans.


Le gouvernement mexicain, qui se réclame du progressisme et de la gauche depuis l'élection récente du président Lopez Obrador, est également responsable de ce drame, après avoir accepté de céder au diktat du président US visant à imposer des taxes sur les importations.
De nombreuses mobilisations se développent aux États-Unis. Le chef de la police aux frontières a été contraint de démissionner.
Ainsi les employés de la société Wayfair, qui ont découvert que leur société fournit des meubles aux centres de détention, organisent une grève et des manifestations afin d'exiger la fin de ce business.  
 


Mise à jour du 31 mai 2019



Trump se déchaîne contre le Mexique et le menace de dures représailles. Il accuse les autorités de ce pays de ne pas agir assez violemment contre les migrants. En riposte il veut augmenter les taxes sur tous les produits mexicains entrant aux USA, ce qui provoquera de graves difficultés économiques dans un pays qui dépend de ses exportations vers son voisin. La rage de Trump renvoie au tout début de sa campagne électorale présidentielle.
Le 16 juin 2015; lors de son annonce de candidature, il s'en est immédiatement pris aux migrants mexicains en ces termes: "Quand le Mexique nous envoie ses gens, ils n’envoient pas les meilleurs éléments. Ils envoient ceux qui posent problème. Ils apportent avec eux la drogue. Ils apportent le crime. Ce sont des violeurs." Le ton est donné. "Je vais construire un grand mur sur notre frontière sud, et le Mexique paiera pour le construire. Prenez-en bien note." 

Cet homme est un fasciste violent et dangereux 
Memorial 98 




                                      Yanela Sanchez en pleurs

 Mise à jour du 12 avril 2019

Le cliché  d’une petite fille hondurienne en larmes, Yanela Sanchez, le regard tourné vers sa mère fouillée par un agent à la frontière américaine, a remporté le prix de la photo de l’année du prestigieux World Press Photo. Cette image, capturée en juin 2018 par John Moore,  montre Sandra Sanchez et sa fille Yanela, alors qu’elles sont appréhendées par des officiers après avoir traversé illégalement la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Yanela figure également sur le photo-montage de la couverture du magazine Time qui a fait connaître le sort dramatique des enfants victimes des décisions de Trump
Ce dernier poursuit sa croisade et vient de déclarer récemment à la frontière mexicaine que "le pays (US) est complet" déclaration absurde et mensongère immédiatement démentie par de nombreux élus.
Il se vérifie une fois de plus que Trump est le modèle et l'inspirateur des campagnes de haine raciste diffusées partout dans le monde.  


  Mise à jour du 25 janvier 2019

Trump battu, ne renonce pas: après 34 jours de shut-down, il est contraint de reculer. Il doit renoncer temporairement à imposer au Congrès le financement de son mur. La mise au chômage d'une partie des agents du service public lui est attribuée par la population alors que la  nouvelle majorité démocrate de la Chambre des représentants a résisté à ses assauts.
Mais le président US poursuit  sa croisade et menace de recommencer le blocage de la fonction publique d'ici quelques semaines, dès le 15 février.

MEMORIAL 98


 Mise à jour du 25 décembre 2018

Un autre enfant guatémaltèque meurt en détention aux USA. Cette fois-ci il s'agit d'un petit garçon âgé de 8 ans, également détenu dans un centre de la police des frontières dans l’État  du Nouveau-Mexique comme Jackeline Caal ( voir ci-dessous).

Pendant ce temps, Trump bloque l'administration de son pays par un "shut-down". Celui-ci destiné à imposer le vote par le Sénat d'une somme de cinq milliards de dollars afin de construire la fameuse barrière ou mur à la frontière du Mexique. Le président US proclame ainsi à nouveau  à la face de son pays et du monde entier, qu'il s'attache stigmatiser et à persécuter les migrants. C'est l'orientation que suivent scrupuleusement les partis d'extrême-droite dans leurs campagnes politiques et au pouvoir lorsqu'ils y accèdent.

Memorial 98  


Mise à jour du 14 décembre 2018   

La persécution continue des enfants de migrants par Trump a entraîné la mort d'une petite fille guatémaltèque de 7 ans.
 
La petite Jackeline Caal  était détenue dans un centre de la police des frontières dans l'Etat US du Nouveau-Mexique après que ses parents aient franchi la front!ère.  Sa mort suite à un choc septique soigné avec retard  rappelle la cruauté de la politique mise en œuvre par le président US à l'encontre des migrants, notamment ceux qui fuient la misère et la violence de l'Amérique latine.     
Lors des dernières semaines, des enfants et des familles ont du subir sur ordre de Trump qui l'assume et le justifie, une pluie de grenades lacrymogènes à la frontière avec le Mexique. 






                                      
    Des enfants fuient devant les gaz lacrymogènes

Trump poursuit avec acharnement son projet de mur à la frontière avec le Mexique. 
Face au refus des élus démocrates au Congrès, il envisage de faire construire la muraille par l'armée.

Cet homme est vraiment dangereux.

Memorial 98

Mise à jour du 21 juin 2018

Trump a été contraint de reculer, face à l’ampleur des protestations aux USA et dans le monde entier. Il a du mettre fin à la séparation systématique des enfants d'avec leur famille
Mais l'incertitude continue de régner, notamment sur le sort des 2300 enfants déjà séparés de leurs parents. Nous exigeons la libération immédiate de ces enfants et de leurs familles. La violence exercée à leur encontre doit être réparée. Nous continuons  à diffuser et faire signer l'appel public dans ce sens et qui a déjà recueilli plus de 500 signatures 


MEMORIAL 98

Mise à jour du 20 juin:

Trump contraint de reculer. Face à l'énorme scandale soulevé par la séparation des enfants de migrants et aux très nombreuses protestations dans le monde entier, le président US publie un nouveau décret.
Selon ses termes, il n'y aurait plus de séparation, pourtant jugée légitime par le même Trump et ses ministres. Connaissant les ruses et mensonges du président US, nous appelons à pour suivre et étendre la signature et la diffusion de notre appel ci-dessous, déjà soutenu par 300 personnes.

Votre signature est précieuse ainsi que la diffusion de la pétition autour de vous.
Dans notre pays également, des enfants se retrouvent dans des centres de rétention, avec leurs parents. Les autorités françaises ont déjà été condamnées pour cela à plusieurs reprises par la justice européenne. Avec la Cimade nous demandons que soit mis fin à cette pratique indigne dont aucun enfant ne sort indemne ( pétition unitaire ici )

 

Nous exigeons à nouveau la libération immédiate de tous les enfants et de leurs familles; pas d'enfants et de familles en rétention!


Memorial 98


Ne laissons pas l'agitateur raciste Trump maintenir en détention des enfants dont le seul tort est d'être des enfants de migrants. Protestons en signant la pétition qui lui adressée. Macron doit aussi se prononcer
Signons la pétition initiée par Memorial 98 et diffusons la afin d'arracher la libération des enfants emprisonnés et de leurs familles: 
Horreur aux USA. Des enfants âgés de 4 à 10 ans, récemment séparés de leur famille , pleurent en appelant leurs parents. Environ deux mille enfants sont actuellement placés dans des centres de rétention fermés aux USA pendant que leurs parents migrants sont emprisonnés dans l’attente d’un jugement.

C’est ce que l’on entend dans l’enregistrement récupéré par le média d’investigation américain ProPublica.
On entend des pleurs, et un enfant qui demande en sanglots : "Je veux partir avec ma tante, je veux qu'elle vienne".
L'enfermement de ces enfants viole tous les droits humains et les conventions internationales.
Il doit y être mis fin immédiatement. 
Nous exigeons: Mr Trump, libérez immédiatement  les enfants ! 
Mr l'Ambassadeur des USA en France, transmettez notre protestation; Mr le Président Macron joignez vous à nous afin de réclamer la libération des enfants!
Trump ne se contente pas de traquer les familles de migrants et de les séparer, il incite également à la persécution raciste en Europe et attaque le gouvernement allemand, coupable à ses yeux d'être trop accueillant. Toute sa campagne électorale a été dominée par la dénonciation violente des migrants
L'Internationale raciste se développe et se structure de Rome à Vienne et de Budapest à Washington.
Ainsi Marine Le Pen stigmatise les parents des enfants emprisonnés et soutient Trump.

Dans notre pays également, des enfants se retrouvent dans des centres de rétention. Les autorités françaises ont déjà été condamnées pour cela à plusieurs reprises par la justice européenne. Avec la Cimade nous demandons que soit mis fin à cette pratique indigne dont aucun enfant ne sort indemne ( pétition unitaire ici )

Face à la vague xénophobe, construisons la riposte de la solidarité. 


MEMORIAL 98


Voir les articles de Memorial 98 sur les USA et Trump:

http://info-antiraciste.blogspot.com/2020/10/trump-les-enfants-migrants-isoles.html  

http://info-antiraciste.blogspot.com/2020/04/les-afro-americains-durement-frappes.html

http://info-antiraciste.blogspot.com/2018/06/america-first-le-slogan-fasciste-de.html

http://info-antiraciste.blogspot.com/2016/11/13-novembre-hommage-rosa-parks-et-la.html

http://info-antiraciste.blogspot.com/2016/03/trump-bloque-chicago-bravo.html  ( campagne Trump 2016)

http://www.memorial98.org/2015/06/charleston-la-menace-terroriste-d-extreme-droite-grandit.html

http://www.memorial98.org/article-24466321.html ( Obama)

http://www.memorial98.org/article-25281598.html ( Lincoln et Marx)

http://info-antiraciste.blogspot.com/2017/08/charlottesville-chronique-dun-meurtre.html

https://info-antiraciste.blogspot.com/2018/10/terrorisme-antisemite-pittsburgh-le.html