La meilleure preuve que la lutte paie, loin du découragement et du
sentiment d'impuissance : Anne Hidalgo n'est pas une "frondeuse", elle
n'est pas à la gauche du PS, ni à la gauche de la gauche.
Si,
aujourd'hui, elle demande à Cazeneuve une (petite) opération de
régularisation, c'est parce qu'à Paris, les collectifs de sans-papiers
et les personnes solidaires s'organisent et mettent la pression, sans se
laisser intimider par le racisme ambiant, sans défaitisme. Cette initiative
de sa part est également le résultat des mobilisations lycéennes pour
leurs camarades. Et c'est un grand début, pas seulement pour les
personnes concernées, mais parce que cela fait émerger une parole de
gauche, une revendication de gauche, au milieu des revendications
racistes et sécuritaires.
Au lieu de céder au découragement, et à
l'amertume répétitive sur les "engagements non tenus", prenons en de la
graine: les promesses n'engagent que ceux qui les font respecter, le
changement, c'est maintenant, si on se mobilise pour que ce soit le cas.
Et pas seulement pour la régularisation des sans-papiers, mais pour les
droits que nous voulons gagner !
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