Merkel caricaturée en islamiste dans un photomontage
Attentat de Berlin : Angela Merkel, cible des extrêmes droites européennes ( 19 décembre 2016)
C'est un véritable déchaînement. L''extrême droite allemande et ses cousines européennes n'ont
pas besoin d'attendre. Elles ont déjà trouvé leur coupable: il s'agit
de la chancelière Angela Merkel. On voit réagir l'internationale raciste qui s'organise autour de Trump, Farage et Poutine ( dont le parti vient de signer un accord de coopération avec l'extrême-droite d'Autriche)
"Ce sont les morts de Merkel !" a dénoncé Marcus Pretzell, un des responsables du mouvement Alternative pour l'Allemagne (AfD), sur son compte Twitter.
Frauke Petry, présidente de l'AfD, a surenchéri: La menace islamiste "a été importée de manière systématique et irresponsable au cours de l'année et demie écoulée", a-t-elle dénoncé.
Partout en Europe, l'extrême droite désigne Angela Merkel comme la première coupable de l'attentat de Berlin. Le député néerlandais Geert Wilders, chef du parti PPV, islamophobe assumé et allié du FN, a ainsi posté cette image sanglante sur Twitter.
En Grande-Bretagne c'est le vainqueur raciste du Brexit, Nigel Farage , qui tweete: ". Des événements comme celui-là seront l'héritage de Merkel",
Ce à quoi lui a répondu Brendan Cox, mari de la député Jo Cox, assassinée par un extrémiste aux sympathies nazies lors de la campagne du Brexit :
"Blâmer des politiciens pour les actions d'extrémistes ? C'est une pente glissante, Nigel."
En France aussi, pas la peine d'attendre pour cibler la chancelière allemande. Marion Maréchal Le Pen a été la première à la dénoncer ( voir ici).
Marine Le Pen exige "l'arrêt immédiat de la répartition des migrants dans nos communes". Ménard en rajoute "Ceux qui défendent l'immigration massive portent une lourde responsabilité", affirme-t-il en visant Merkel mais aussi les autres dirigeants politiques favorables à cette prétendue"invasion"
Chez Les Républicains, certains prennent le même chemin .
Ainsi le député Guillaume Larrivé juge que "le 'wilkommen' de Mme Merkel a été une erreur historique. Sa politique migratoire absurde, hors de tout contrôle, est une tragédie".
Memorial 98
Mise à jour du 14 mai 2016:
Attaque à la tête de porc contre Angela Merkel: la police allemande a annoncé samedi 14 mai avoir découvert devant la permanence de la chancelière Angela Merkel dans sa circonscription du nord-est de l'Allemagne une tête de cochon et "une inscription insultante" dont elle a refusé de livrer le contenu.
Une patrouille de police a découvert la tête d'animal vers 5h40 du matin devant le local de députée d'Angela Merkel à Stralsund, au bord de la mer Baltique, où elle est élue depuis 26 ans. Merkel est personnellement mise en cause par ceux qui s'opposent à l’accueil des réfugiés et qui la caricaturent en islamiste ou en Juive. C'est le cas en Allemagne même, particulièrement devant la poussée électorale de la droite radicale et xénophobe AfD . Sa mise en cause provient aussi de gouvernements européens, dont Manuel Valls à Munich le 13 février (voir ci-dessous)
En même temps le nombre d'incendies criminels en Allemagne contre des centres d'hébergement de réfugiés a fortement augmenté depuis le début de l'année 2016 a indiqué le président de la police criminelle allemande (BKA), Holger Münch, dans un entretien à la presse samedi 14 mai .
«Ce qui nous inquiète tout particulièrement c'est que l'ampleur de la violence croît», a-t-il souligné . «Cette année, il y a déjà eu 45 incendies criminels».
Sur l'ensemble de 2015, année où l'Allemagne a vu arriver quelque 1,1 million de migrants, 92 incendies criminels contre des foyers de demandeurs d'asile ont été répertoriés, contre 6 seulement en 2014, selon des statistiques publiées par le BKA fin janvier.
«Les auteurs de ces actes criminels sont en majorité des hommes et près de 80% viennent du lieu où l'acte criminel est commis».
Actualisation 16 avril 2016:
François Hollande a osé prétendre lors de l'émission "Dialogues citoyens" du jeudi 14 avril, qu'il applique la même politique que Merkel à l'égard des migrants. La journaliste Léa Salamé a bien fait de qualifier ce propos de "plaisanterie" . Alors que la journaliste l'interrogeait sur la politique migratoire de la France, elle a réagi quand il a nié toute divergence avec celle menée par l'Allemagne, en osant:
"Avec Madame Merkel, nous avons une position identique...
- Sur les migrants?
- Oui, identique...
- C'est une plaisanterie?"
Il faut rappeler que l'Allemagne à accueilli à peu près un million de migrants contre 30 000 en France. De plus lors de la même émission Hollande a répondu honteusement à celui qui était présenté comme un électeur du FN que la Jungle de Calais avait été "nettoyée", revendiquant ainsi la violence exercée à l'encontre des migrants qui s'y trouvaient
Actualisation 25 Février: Manuels Valls s'est joint à la cohorte peu glorieuse des détracteurs de l'accueil des réfugiés en Allemagne. Lors d'un discours à Munich le 13 février, il a ainsi déclaré vouloir « faire passer un message d’efficacité et de fermeté : l’Europe ne peut accueillir davantage de réfugiés ». Auparavant il avait même ironisé grassement devant les journalistes : « Il y a quelques mois, les médias français demandaient : “Où est la Merkel française ?’’ ou voulaient donner le prix Nobel à la chancelière. Aujourd’hui, je constate les résultats…"
Ces propos de Valls sont prononcés au moment où le gouvernement allemand durcit considérablement les conditions de l'accueil
Les députés allemands ont adopté jeudi 25 février à une large majorité une
série de mesures visant à durcir les conditions d'asile.
Les députés du Bundestag, ont adopté par 429 voix pour et 147 contre (4 abstentions) ces mesures, très critiquées par l'opposition de gauche et les associations d'aide aux réfugiés.
Une trentaine de députés socialistes sur 193, pourtant membres de la coalition sociaux-démocrates/conservateurs de la chancelière Angela Merkel, ont ainsi voté contre.
Parmi eux, l'ancien chargé des questions sur les droits de l'homme au gouvernement, Christoph Strässer (SPD), démissionnaire lundi de ses fonctions, en désaccord avec le durcissement de la politique d'accueil.
Les députés ont validé le train de mesures, dit "Asylpaket II", qui avait été approuvé par les partenaires de la coalition fin janvier et qui prévoit notamment de durcir les conditions du regroupement familial.
Désormais, les migrants bénéficiant de la "protection subsidiaire", qui se situe un cran en dessous du statut de réfugiés, n'auront plus le droit pendant deux ans de faire venir leur famille.
Le texte prévoit aussi la mise en place en Allemagne de cinq centres d'enregistrement des candidats à l'asile pour accélérer notamment l'examen des demandes ayant le moins de chances d'aboutir et faciliter les expulsions des personnes déboutées. Les aides sociales vont également être réduites.
Les députés ont aussi approuvé un texte distinct facilitant l'expulsion des délinquants étrangers. Cette mesure avait été décidée après les agressions de la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne (ouest), où des centaines de femmes avaient été agressées par des hommes présentés par les autorités comme étant majoritairement originaires d'Afrique du Nord.
A. Merkel refuse néanmoins toujours de plafonner le nombre de réfugiés venant dans le pays, et s'oppose à la fermeture des frontières en Europe pour en juguler l'afflux. Elle prône au contraire une approche européenne passant notamment par des quotas d'accueil par pays, se heurtant à l'opposition de nombre de partenaires européens. L'Autriche, alliée à l'Allemagne sur cette question tout au long de 2015, s'en est désolidarisée cette année, limitant drastiquement le nombre de demandeurs d'asile qu'elle acceptera sur son territoire.
Les députés du Bundestag, ont adopté par 429 voix pour et 147 contre (4 abstentions) ces mesures, très critiquées par l'opposition de gauche et les associations d'aide aux réfugiés.
Une trentaine de députés socialistes sur 193, pourtant membres de la coalition sociaux-démocrates/conservateurs de la chancelière Angela Merkel, ont ainsi voté contre.
Parmi eux, l'ancien chargé des questions sur les droits de l'homme au gouvernement, Christoph Strässer (SPD), démissionnaire lundi de ses fonctions, en désaccord avec le durcissement de la politique d'accueil.
Les députés ont validé le train de mesures, dit "Asylpaket II", qui avait été approuvé par les partenaires de la coalition fin janvier et qui prévoit notamment de durcir les conditions du regroupement familial.
Désormais, les migrants bénéficiant de la "protection subsidiaire", qui se situe un cran en dessous du statut de réfugiés, n'auront plus le droit pendant deux ans de faire venir leur famille.
Le texte prévoit aussi la mise en place en Allemagne de cinq centres d'enregistrement des candidats à l'asile pour accélérer notamment l'examen des demandes ayant le moins de chances d'aboutir et faciliter les expulsions des personnes déboutées. Les aides sociales vont également être réduites.
Les députés ont aussi approuvé un texte distinct facilitant l'expulsion des délinquants étrangers. Cette mesure avait été décidée après les agressions de la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne (ouest), où des centaines de femmes avaient été agressées par des hommes présentés par les autorités comme étant majoritairement originaires d'Afrique du Nord.
A. Merkel refuse néanmoins toujours de plafonner le nombre de réfugiés venant dans le pays, et s'oppose à la fermeture des frontières en Europe pour en juguler l'afflux. Elle prône au contraire une approche européenne passant notamment par des quotas d'accueil par pays, se heurtant à l'opposition de nombre de partenaires européens. L'Autriche, alliée à l'Allemagne sur cette question tout au long de 2015, s'en est désolidarisée cette année, limitant drastiquement le nombre de demandeurs d'asile qu'elle acceptera sur son territoire.
Actualisation 7 janvier
Un grand nombre d'agressions de femmes ont eu lieu lors des célébrations du Nouvel An notamment à la gare centrale de Cologne, apparemment par des personnes d'origine maghrébine. Nous condamnons vivement ces horribles agressions sexistes. Nous rejetons l'exploitation raciste et anti-réfugiés qui en est faite par l'extrême-droite en Allemagne (notamment Pegida) et en France par le FN.
Samedi 9 janvier il y aura 2 manifestations opposées à Cologne: d'une part l'extrême-droite avec Pegida et des groupes de hooligans appelle à un rassemblement pour dénoncer les étrangers et réfugiés. D'autre part un large mouvement anti-raciste rassemblé dans le front "Cologne contre l'extrême-droite" organise un rassemblement autour des mots d'ordre suivants: Stopper Pegida/ Non à la haine raciste/ Non à la violence sexiste ( en allemand: "Pegida NRW stoppen! Nein zu rassistischer Hetze – Nein zu sexueller Gewalt!")
Actualisation du 31 décembre
Angela Merkel maintient le cap lors son allocution du Nouvel An pour 2016 en déclarant que l'afflux record de réfugiés en Allemagne est "une chance", mettant en garde contre ceux, "plein de haine", qui veulent "exclure les autres".
"J'en suis convaincue : si elle est correctement appréhendée, la
grande tache actuelle qui consiste à accueillir et à intégrer tant de
gens est une chance pour demain", a déclaré Mme Merkel.
"Il est évident que l'afflux de tant de gens va encore nous demander beaucoup. Cela va coûter de l'argent, nous demander du temps et de la force - notamment en ce qui concerne l'intégration de ceux qui vont rester durablement ici", a ajouté Mme Merkel, contestée en Europe et en Allemagne dans son propre camp conservateur pour sa politique d'ouverture. "Il est évident que nous devons aider et accueillir ceux qui cherchent un refuge chez nous", a-t-elle martelé, remerciant ses compatriotes pour leurs actions "exceptionnelles" en faveur des migrants.
L'Allemagne a accueilli en 2015 environ 1,1 million de migrants, cinq fois plus qu'en 2014. Le gouvernement va publier début janvier les chiffres officiels.
Mme Merkel a mis en garde ses compatriotes contre les mouvements hostiles aux réfugiés, à l'image du mouvement Pegida, particulièrement actif à Dresde (est), et du parti Alternative pour l'Allemagne (AfD).
"Il est important de ne pas suivre ceux qui, le cœur froid ou plein de haine, se réclament eux seuls de l'identité allemande et veulent exclurent les autres", a-t-elle insisté, appelant l'Allemagne "à ne pas se laisser diviser".
La chaine publique ZDF proposera sur internet un sous-titrage en arabe et en anglais de l'allocution de Mme Merkel afin "d'atteindre de nombreux réfugiés", a indiqué la chaîne dans un communiqué.
"Il est évident que l'afflux de tant de gens va encore nous demander beaucoup. Cela va coûter de l'argent, nous demander du temps et de la force - notamment en ce qui concerne l'intégration de ceux qui vont rester durablement ici", a ajouté Mme Merkel, contestée en Europe et en Allemagne dans son propre camp conservateur pour sa politique d'ouverture. "Il est évident que nous devons aider et accueillir ceux qui cherchent un refuge chez nous", a-t-elle martelé, remerciant ses compatriotes pour leurs actions "exceptionnelles" en faveur des migrants.
L'Allemagne a accueilli en 2015 environ 1,1 million de migrants, cinq fois plus qu'en 2014. Le gouvernement va publier début janvier les chiffres officiels.
Mme Merkel a mis en garde ses compatriotes contre les mouvements hostiles aux réfugiés, à l'image du mouvement Pegida, particulièrement actif à Dresde (est), et du parti Alternative pour l'Allemagne (AfD).
"Il est important de ne pas suivre ceux qui, le cœur froid ou plein de haine, se réclament eux seuls de l'identité allemande et veulent exclurent les autres", a-t-elle insisté, appelant l'Allemagne "à ne pas se laisser diviser".
La chaine publique ZDF proposera sur internet un sous-titrage en arabe et en anglais de l'allocution de Mme Merkel afin "d'atteindre de nombreux réfugiés", a indiqué la chaîne dans un communiqué.
Actualisation du 13 novembre:
Merkel contrainte de reculer devant la pression des dirigeants de son parti et de revenir partiellement sur sa politique d’ouverture aux réfugiés.
Cette reculade forcée suit notamment les déclarations du ministre des finances, Wolfgang Schäuble. La veille, celui-ci avait comparé le flux de migrants à une « avalanche » et s’était clairement distancié de la position défendue par Angela Merkel sur la question.
Actualisation du 18 octobre: l'auteur de l'attaque était membre au début des années 1990 d’un parti d’extrême droite allemand interdit depuis. En fait il s'agit du FAP (Freiheitliche Deutsche Arbeiterpartei ou Parti allemand de la liberté ), un parti ouvertement nazi qui a été interdit, avec beaucoup de retard eu égard à ses activités violentes contre des réfugiés, en 1995. Selon les enquêteurs, il n’avait plus de contact avec cette mouvance mais aurait été repéré pour ses commentaires xénophobes sur divers forums sur Internet.
Actualisation du 17 octobre:
Grave agression raciste à Cologne: la candidate indépendante aux élections municipales du 18 octobre favorite dans les sondages (soutenue par les Verts et le parti de droite CDU) attaquée par un raciste opposé à l'accueil des migrants. Mme Henriette Reker, a été poignardée samedi 17 octobre sur un marché où elle faisait campagne, un acte aux motivations "racistes" liées à la politique d'accueil des réfugiés. Henriette Reker, grièvement blessée au cou par un homme de 44 ans était responsable de la prise en charge des réfugiés à la mairie de Cologne. L'agresseur, interpellé juste après les faits, "a dit qu'il avait commis cet acte avec une motivation raciste", a précisé un responsable de la police de Cologne. L'agitation contre l'accueil des réfugiés s'est accentué ces derniers temps, mettant aussi en cause Angela Merkel, alors même que son gouvernement est en train de durcir les conditions des demandes d'asile.
Depuis plusieurs semaines Angela Merkel est violemment attaquée sur l'accueil des réfugiés, comme en témoigne l'image ci-dessus diffusée au journal télévisé national de l'ARD, qui la montre voilée et entourée de minarets. Ces attaques racistes et sexistes proviennent de l'extrême-droite rassemblée derrière Pegida mais aussi du parti chrétien-démocrate bavarois CSU, et du ministre des finances Schaüble soutenu par l'aile droite du parti CDU.
Beaucoup plus choquant, ces positions restrictives sont reprises par la direction des sociaux-démocrates du SPD, qui donne désormais de la voix
contre l'ouverture des frontières aux réfugiés venus de
pays en guerre. Sigmar Gabriel président du parti et par ailleurs vice-chancelier, juge que "nous devons absolument parvenir à réduire sensiblement l'année prochaine le nombre de réfugiés en Allemagne." Pour lui, il en va de "la cohésion de la société allemande". Thomas Oppermann, président du groupe parlementaire SPD et numéro deux du parti, déclare même qu'"il y a des limites à la capacité d'accueil". La gauche du parti SPD proteste vivement.
On se souvient qu'en France, Zemmour a lancé l'attaque contre Merkel dés le 11 septembre dernier, en l'accusant de provoquer un génocide culturel dans son pays
On notera au passage que cette bataille politique en cours invalide les
prétendues explications "économiques" sur les motifs de la décision du
gouvernement allemand pour l'accueil des réfugiés qui seraient motivées avant tout par la volonté de disposer d'une main-d’œuvre à bas prix. Cette analyse est largement diffusée par l'extrême-droite européenne et par les divers complotistes qui relayent ses messages mais aussi par des secteurs de la "gauche souverainiste" tels que le Parti de gauche et son dirigeant Jean-Luc Mélenchon. Or s'il s'agissait juste
d'avoir de la main-d’œuvre à bas prix, on comprend mal que les autres dirigeants de la droite ne soient pas d'accord et attaquent Merkel. Peut-on penser que la CSU et Schaüble, très fortement liés au patronat, représentent aussi les intérêts des salariés d'Allemagne?
Il y a sans doute chez Merkel une dimension politique "humaniste" particulière, qui
s'est déjà traduite par ses nombreuses déclarations publiques contre l'islamophobie
et l'antisémitisme et sa participation récente à des initiatives publiques dans ce domaine.
En réalité, derrière l'attaque violente contre Merkel, se développe une offensive contre les réfugiés eux-même et aussi contre le mouvement de solidarité qui s'est développé en Allemagne même et aussi dans différents pays d'Europe. Les manifestations de ces derniers jours à Vienne, Copenhague et Paris en témoignent.
Nous n'oublions rien des positions passées d'Angela Merkel qui a dénoncé le "multiculturalisme" et dont le parti s'est compromis dans des campagnes xénophobes, pas plus évidemment que ses positions économiques.
De même la défendre contre la campagne en cours ne remet nullement en cause l'opposition aux autres aspects actuels de la politique de Merkel dans ce domaine, par exemple à propos de la volonté de durcir la politique européenne à l'égard des "migrants économiques" et de mettre en place des "hot-spots" destinés à trier les migrants. Nous n'oublions pas, concernant la Syrie, sa volonté de négocier avec Bachar El-Assad.
De même la défendre contre la campagne en cours ne remet nullement en cause l'opposition aux autres aspects actuels de la politique de Merkel dans ce domaine, par exemple à propos de la volonté de durcir la politique européenne à l'égard des "migrants économiques" et de mettre en place des "hot-spots" destinés à trier les migrants. Nous n'oublions pas, concernant la Syrie, sa volonté de négocier avec Bachar El-Assad.
Mais pendant ce temps en France le parti Les Républicains, membre comme la CDU du parti populaire européen, débat de la "race blanche" et son chef compare les réfugiés à une "fuite d'eau".
De son côté François Hollande fait de beaux discours avec Merkel pendant que son administration continue à entraver l’accueil des réfugiés et migrants et met même en œuvre des expulsions de demandeurs d'asile soudanais .
C'est pourquoi un grand mouvement de solidarité avec les sans-papiers, demandeurs d'asile, migrants est plus que jamais nécessaire
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