Mise à jour du 4 juillet:
Issue heureuse à Marseille
Le projet d'accord de la droite avec le RN (voir ci-dessous) a capoté car sa révélation a provoqué des divisions en son sein, avec la candidature de l'élu LR Lionel Royer-Perreaut, qui dénonçait explicitement ce projet. Il s'est ensuite retiré suite à un engagement de Vassal et Teissier de ne pas faire d'accord avec le RN de Ravier. La rage de ce dernier qui a boycotté les deux tours de scrutin, constitue un indice supplémentaire des manœuvres d'alliance qui se concoctaient.
Guy Tessier, candidat LR, ancien dirigeant d'un parti d'extrême-droite, est battu. C'est un signe pour le combat contre le RN et le racisme.
Pour autant nous n'oublions pas les déclarations et actes plus que douteux de la sénatrice Samia Ghali, désormais deuxième adjointe de la maire Michèle Rubirola, notamment contre les Roms.
Memorial 98
Marseille: Grandes manœuvres entre la droite et le RN à la veille de l'élection d'un(e) maire.
Issue heureuse à Marseille
Le projet d'accord de la droite avec le RN (voir ci-dessous) a capoté car sa révélation a provoqué des divisions en son sein, avec la candidature de l'élu LR Lionel Royer-Perreaut, qui dénonçait explicitement ce projet. Il s'est ensuite retiré suite à un engagement de Vassal et Teissier de ne pas faire d'accord avec le RN de Ravier. La rage de ce dernier qui a boycotté les deux tours de scrutin, constitue un indice supplémentaire des manœuvres d'alliance qui se concoctaient.
Guy Tessier, candidat LR, ancien dirigeant d'un parti d'extrême-droite, est battu. C'est un signe pour le combat contre le RN et le racisme.
Pour autant nous n'oublions pas les déclarations et actes plus que douteux de la sénatrice Samia Ghali, désormais deuxième adjointe de la maire Michèle Rubirola, notamment contre les Roms.
Memorial 98
Marseille: Grandes manœuvres entre la droite et le RN à la veille de l'élection d'un(e) maire.
Martine Vassal avec la députée pro-Assad Valérie Boyer
A Marseille, se joue une nouvelle tentative d’alliance entre la droite et le RN.
La tête de liste LR, Martine
Vassal, se retire de la course et veut se faire remplacer par le député LR Guy Teissier.
Le prétexte est que l'âge avancé de ce dernier lui
garantirait l'élection en cas d'égalité des suffrage avec la candidate de la gauche et dirigeante du Printemps marseillais,
Michèle Rubirola.
Mais en réalité il s'agit de créer les conditions d'un accord
avec le RN, sous la dénomination d'un "pacte marseillais" que propose
l'extrême-droite par la bouche de l'ultra-raciste Stéphane Ravier.
Un élu LR, Lionel
Royer-Perreaut, maire d'arrondissement, a d'ailleurs mentionné ce risque en annonçant sa
candidature au poste de maire et son refus de soutenir Guy Teissier. « Je sais
qu’il y a des ententes en cours avec le Front national, et je ne peux pas
m’inscrire dans une stratégie d’alliance avec le Front national », déclare-t-il
.
Teissier est en effet
bien placé pour réaliser un tel accord.
Il se situe dans l'aile la plus dure de LR et
il a fait partie de la direction du Parti des Forces Nouvelles ( PFN) parti
d'extrême-droite concurrent du FN.
En 1976, Teissier était même membre du comité
central de ce parti, alors dirigé par François Brigneau, ex-milicien( corps des terroristes et des assassins de Vichy) ,
négationniste et antisémite parmi les plus violents , et un autre collabo nommé Roland Gaucher. Ce dernier était
membre pendant la guerre du parti fasciste de Déat nommé Rassemblement national populaire Le 22 avril
1944, Gaucher demande au gouvernement de Vichy de « dresser des listes d'otages et
des poteaux d'exécution » à un rythme plus soutenu. A la Libération, il est
condamné pour intelligence avec l'ennemi.
Teissier "facho-LR" poursuit la voie
qu'avait déjà emprunté Jean-Claude Gaudin, maire sortant de Marseille.
Dès
1986, Jean-Claude Gaudin a constitué une alliance politique avec le Front National dirigé par Jean-Marie Le Pen afin d’être élu à la tête de la région PACA. Il a géré de concert la
région avec le parti d’extrême-droite jusqu'en 1992, à coup de nominations et
de désistements réciproques lors des échéances électorales.
Cette gestion commune
a servi de laboratoire et de "modèle" à d’autres dirigeants régionaux
de la droite qui ont finalisé leurs accords avec le FN lors des élections
régionales d’avril 1998
Gaudin a ensuite
récupéré de nombreux cadres et élus FN locaux de sa région, rebaptisés par lui
« droite républicaine » sans qu’ils aient rien changé de leurs idées et de
leurs pratiques.
La mise en place d'un pacte diabolique entre LR et le FN afin de barrer la route à la gauche constituerait la récidive exacte de ce qui s'est passé en 1998 dans plusieurs conseils régionaux. Le prétexte à l'époque était la "menace communiste" ou "trotskyste" ( en Picardie avec Eric Woerth, toujours dirigeant de LR).
Cette fois-ci les termes ont changé et il s'agirait de l"ultra-gauche" voire même des "gilets jaunes" Néanmoins il s'agit bien de la même doctrine formulée par Charles Pasqua à la
veille de la présidentielle de 1988, dans le magazine Valeurs actuelles
du 2 mai 1988: « Sur l'essentiel, le Front national se réclame des mêmes
préoccupations, des mêmes valeurs que la majorité (la droite) »
Depuis Sarkozy a sans cesse appliqué cette doctrine en légitimant l'extrême-droite et en recherchant ses électeurs lors des présidentielles de 2007 et 2012.
Une telle forfaiture à Marseille, où s'agite également la députée LR raciste et islamophobe Valérie Boyer, lobbyiste d'Assad et Poutine avec le rallié RN Thierry Mariani, représenterait un indice significatif dans la perspective de la prochaine élection présidentielle.
MEMORIAL 98
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