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jeudi 4 avril 2019

Dieudonné échappe à nouveau à l'incarcération malgré ses fraudes




                                           Dieudonné arrive au procès

Mise à jour du 25 juin 2021 
La cour d’appel a confirmé, le 23 juin, la condamnation de Dieudonné à trois ans d’emprisonnement, dont deux ferme, ainsi que 200 000 € d’amende, pour avoir notamment détourné plus d’un million d’euros de recettes non comptabilisées de ses spectacles. Mais une fois de plus l'agitateur antisémite échappe à l'incarcération, comme nous l'avions d'ailleurs prévu ( voir ci-dessous).
En effet sa peine sera aménagée en "détention à domicile avec un bracelet électronique, en placement extérieur ou semi-liberté". Cette complaisance judiciaire contraste fortement avec le sort habituellement réservé à des peines beaucoup plus faibles. Celui qui tire ses bénéfices de la diffusion de la haine antisémite continue à bénéficier d'un traitement de faveur.
 
MEMORIAL 98
 
 
5 juillet 2019: Bonne nouvelle
Dieudonné condamné à deux ans de prison ferme pour fraude fiscale abus de biens sociaux  et blanchiment. C'est plus que ce qu'avait requis le Parquet ( voir ci-dessous). C'est une excellente nouvelle qui devrait se traduire par son incarcération. Mais le risque existe que le Parquet ou une autre instance bloquent cette incarcération, comme dans le cas de son compère Soral. Ce dernier est protégé par le Procureur de Paris.

Memorial 98



Le parquet de Paris a requis, le 3 avril, dix-huit mois de prison ferme contre Dieudonné, soupçonné notamment d’avoir détourné plus d’un million d’euros de recettes de ses spectacles et d’avoir fraudé le fisc.
Les poursuites portent sur la période 2009-2014.

Ce procès se produit enfin alors que Dieudonné et ses acolytes ont sans cesse cherché à infiltrer le mouvement des Gilets jaunes.
Ils  ont multiplié les provocations à base de "quenelles" complaisamment brandies devant les caméras.
Ainsi une vingtaine de dieudonnistes affublés de Gilets jaunes se sont exhibés lors du rassemblement du 22 décembre à Montmartre.


Avec d'autres, l'antisémite enragé ont tenté d'orienter le mouvement social vers des buts racistes et complotistes. A ce titre il représente un véritable danger.


Dieudonné est jugé à partir depuis le 26 mars pour fraude fiscale, blanchiment de fraude fiscale et abus de biens sociaux devant la 11e chambre correctionnelle de Paris, spécialisée dans les affaires financières. Il est accusé d’avoir dissimulé près de 1,5 million d’euros au fisc  durant la période de 2009 à 2014.
Tout au long des audiences de son procès le 26 mars, Dieudonné, le quenellier antisémitea opposé au tribunal correctionnel son « droit au silence » , tout en se disant « innocent » de ce qui lui est reproché. Mais pour les deux procureurs à l’audience, « les faits sont têtus » et « la culpabilité des prévenus » – Dieudonné, sa compagne et leur société, Les Productions de la plume – « ne fait aucun doute ».
 
Aux yeux de l’accusation, il « n’est pas un artiste bohème déconnecté » des chiffres, mais le gérant de fait de cette société dirigée officiellement par sa compagne, « créée pour favoriser sa dissimulation ». Entre 2009 et 2014, selon le calcul du parquet, « 1,2 million d’euros ne passent pas sur les comptes bancaires » de l’humoriste, qui se disait dans le même temps ruiné et insolvable.
Dieudonné est notamment soupçonné d’avoir détourné à son profit des recettes en liquide de ses spectacles, non comptabilisées sur les comptes des Productions de la plume, d’avoir minoré ses déclarations d’impôts, blanchi une partie des espèces en les expédiant à l’étranger, et organisé son insolvabilité. Plus de 657 000 euros en espèces avaient été retrouvés à son domicile en 2014, et lui et ses proches ont envoyé plus de 565 000 euros à l’étranger, principalement au Cameroun, où il a des liens familiaux. Son théâtre parisien de La Main d’or, dont il a depuis été expulsé, ne renfermait ni caisse enregistreuse ni terminal de paiement bancaire. Soit, selon le parquet, « une organisation entièrement tournée vers l’encaissement occulte des espèces ».


L'antisémitisme le plus violent rapporte gros, et les soi-disant "parias" ont un portefeuille bien rempli. 

Malgré quelques annulations de spectacle et  sanctions judiciaires de l'époque, le chiffre d’affaires de la société de Dieudonné a progressé de 45% en 2014.
Pour l’année 2014, sa société, Les Productions de la Plume - officiellement dirigée par sa compagne, Noémie Montagne - a déclaré un chiffre d’affaires de 4,2 millions d’euros. Ce montant est en hausse de 45% par rapport à l’exercice 2013 et plus de deux fois supérieur à celui de 2012. Le bénéfice avant impôts s’est établi à 1,6 million d’euros, soit plus de trois fois le résultat de 2013.

Ces chiffres reflètent la réussite des spectacles et des DVD de Dieudonné mais aussi d’un "merchandising" savamment entretenu. Sur la boutique en ligne de son site, les fans peuvent acheter des casquettes, des verres, des coques de téléphone, des lunettes et  des tongs à l’effigie de “Dieudo”.”

A ce sujet d'ailleurs, une information sur le procès en expulsion qui a eu lieu pour son théâtre de la Main d'Or évoquait un autre aspect de l’indulgence dont Dieudonné a pu bénéficier durant de longues années. Le politicien antisémite a pu exercer son activité sans disposer de l'assurance obligatoire et ce pendant deux ans. Les fermetures d'établissements commerciaux pour raison de sécurité ne manquent pourtant pas dans la capitale, pas plus que les contrôles sur les lieux recevant du public.

Concernant le procès actuel, le juge d’instruction avait ordonné le renvoi de Dieudonné devant le tribunal correctionnel pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale ainsi que pour l’organisation frauduleuse de son insolvabilité
Déjà condamné à de multiples reprises pour ses sorties antisémites, il est accusé d’avoir dissimulé près de 1,5 million d’euros au fisc.
Les investigations, déclenchées en 2013, ont mis au jour des énormes sommes en liquide manipulées pendant cinq ans par Dieudonné, qui se disait à l’époque ruiné et insolvable,
Dieudonné conservait « depuis des années des recettes de ses spectacles en espèces non comptabilisées » sur les comptes de sa société « dans des proportions importantes », écrit le juge Renaud Van Ruymbeke dans son ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel.
En janvier 2014, les enquêteurs avaient ainsi découvert plus de 650 000 euros en espèces dans les coffres forts de la propriété d’Eure-et-Loir du couple, vendue par Dieudonné pour solder ses dettes, mais rachetée par sa société de production, officiellement gérée par sa compagne.
Dieudonné avait justifié cette somme par la billetterie de sa tournée en France pour son spectacle Le Mur.
« Ce montant est hors de proportion avec la caisse déclarée depuis l’origine », estime le juge, qui relève également la présence « d’importantes grosses coupures, peu compatible avec des paiements d’une clientèle se rendant au spectacle ».
670 000 euros de virements à l’étranger
Par ailleurs, entre 2009 et 2014, Dieudonné, qui ne remplissait plus que de faibles déclarations de revenus, voire aucune pour l’année 2011, a réalisé d’importants transferts d’espèces à l’étranger. Près de 670 000 euros ont été envoyés, parfois par l’intermédiaire de ses proches, au Cameroun, en Chine et aux Émirats arabes unis.
Début 2014, lors d'une perquisition à la propriété du couple, au Mesnil-Simon (Eure-et-Loir), les enquêteurs avaient saisi des piles d'enveloppes remplies de billets de 5 à 500 euros dans des coffre-fort. Total révélé à l'époque: 650.000 euros et 15.000 dollars en liquide.
"Le produit de la billetterie", avait alors justifié l'un de ses avocats, Jacques Verdier.
Pour le juge d'instruction, ces montants sont pourtant "hors de proportion" avec le montant des recettes déclarées les années précédentes, a indiqué la source proche du dossier.
Les enquêteurs se sont aussi intéressés à un compte bancaire en Suisse, qui a permis au couple de s'offrir un bateau de plaisance en 2012, pour environ 70.000 euros, a raconté la source. Entendu par la justice suisse, en décembre 2015, l'homme gérant ce compte a prétendu qu’il était destiné à recevoir l'argent des spectacles de Dieudonné en Suisse.

Le démagogue antisémite est également un profiteur cupide prêt à tout pour faire prospérer son commerce de la haine. 

Articles et dossiers supplémentaires de Memorial 98 concernant Dieudonné ci-dessous:









MEMORIAL 98





vendredi 20 mai 2016

Dieudonné tente d'infiltrer les Gilets jaunes avec sa quenelle nazie

                       Dieudonnistes déguisés en Gilets jaunes le 22 décembre à Paris


Mise à jour du 20 janvier 2019: des dieudonnistes dénoncés et expulsés.

Face aux tentatives de Dieudonné et de ses supporters pour infiltrer les Gilets jaunes , des membres de ce mouvement ont publiquement dénoncé leur antisémitisme et les ont expulsé le 12 janvier à proximité de l'Arc de Triomphe comme on peut le voir ici  

MEMORIAL 98 


Mise à jour du 31 décembre 2018
Alors que Dieudonné tente de s'incruster dans le mouvement des Gilets jaunes grâce à la quenelle, une photo apparue sur le Net montre des employés du restaurant "Le Train Bleu" la brandissant collectivement.
 On pense à cette autre photo récente de  lycéens des USA, tout aussi souriants, faisant un salut nazi lors de leur photo de fin de scolarité ( ci-dessous)



 


Mise à jour du 23 décembre 2018:

Dieudonné et ses acolytes tentent d'infiltrer le mouvement des Gilets jaunes.
Ils multiplient les provocations à base de "quenelles" complaisamment brandies devant les caméras. Ainsi une vingtaine de dieudonnistes affublés de Gilets jaunes se sont exhibés lors du rassemblement du 22 décembre à Montmartre. Avec d'autres, l'antisémite enragé tente d'orienter le mouvement social en cours vers des buts racistes et complotistes. A ce titre il représente un véritable danger.


Son acolyte Soral a été jusqu'à faire une quenelle dans le Memorial de la Shoah de Berlin,  marquant ainsi son entière adhésion au génocide nazi et sa haine des victimes de la Shoah. Il a d'ailleurs été condamné pour "injures à caractère racial"



 MEMORIAL 98

Actualisation du 20 janvier 2017: Dieudonné capitule, la quenelle est bien un salut nazi.

Bonne nouvelle: Dieudonné vient de renoncer à faire appel de la décision de justice  concernant la caractérisation de la quenelle comme un salut nazi






Avec beaucoup de retard, la justice se penche enfin sur le salut néo-nazi que représente la "quenelle". Les tribunaux  viennent d'infliger deux défaites à Dieudonné lui-même et à un de ses acolytes nommé "Joe le corbeau".  

Dieudonné et Soral en campagne en 2008 pour leur "liste antisioniste", avec Yahia Gouasmi représentant le régime iranien

Ce geste inventé par Dieudonné et Soral  a été diffusé dans la cadre de la campagne "antisioniste" aux élections européennes de 2008. Il permet que soient impunément diffusés dans l'espace public une gestuelle et des symboles directement repris de l'univers hitlérien, comme le tribunal de Liège l'a fort bien détaillé en novembre 2015 . 
La quenelle concentre la violence homicide du duo Dieudonné-Soral et de tous ceux qui ont choisi de la pratiquer. 

Dans le cas jugé à Toulouse (ci-dessous), on notera l'acharnement de ses propagateurs à la pratiquer dans des lieux de marqués par le souvenir d'homicides antisémites. Récemment, le 5 mai dernier, journée internationale de commémoration de la Shoah, trois hommes ont été arrêtés à Lyon alors qu’ils se prenaient en photo en train de faire une “quenelle” devant les tentes dressées pour la commémoration  Ils suivaient ainsi l'exemple de Soral, qui est allé faire une "quenelle" devant le Mémorial de la Shoah à Berlin.

Le dessinateur antisémite "Joe le corbeau", dont le vrai nom est Noël Gérard, a été condamné le 17 mai à Toulouse pour avoir diffusé sur son blog la photo d'un individu effectuant une quenelle devant l'école juive Ohr Hatorah de Toulouse, là où Mohammed Merah avait perpétré ses crimes.
Le tribunal correctionnel lui a infligé 6 mois de prison avec sursis pour des infractions relatives à l'incitation à la haine. 
Cet «artiste» évoluant dans la mouvance de Dieudonné écope également d'une amende 5 000 € assortie d'une obligation à verser 14 000 € au titre des dommages et intérêts à quatre parties civiles.
Joe le corbeau avait été interpellé et mis en examen en janvier 2014.
Le «quenellier» posant devant l'école Ohr Torah, lieu d'un attentat clairement antisémite, n'a pas été identifié.
Pour la justice, Noël Gérard incite clairement à «la haine anti-juive» en reproduisant, à l'époque, sur son site internet, des mentions négationnistes parlant de l'affaire Merah comme d' «une gigantesque machination». 


Quelques jours auparavant le 13 mai, c'est Dieudonné lui-même qui a été débouté, lors d'un procès en diffamation relatif à la «quenelle», cette fois contre le président d'alors de la Licra, Alain Jakubowicz. Celui-ci avait qualifié ce geste de «salut nazi inversé signifiant la sodomisation des victimes de la Shoah». Il  réagissait alors, en décembre 2013, à la publication de photos de militaires faisant ce geste.
Les juges de la chambre de la presse ont dans ce dossier choisi de se placer sur le terrain juridique. Ils ont estimé que les propos litigieux «ne visent nullement directement» Dieudonné et qu’ils traduisent «une simple opinion personnelle» et non un fait précis pouvant faire l’objet d’un débat contradictoire. Ainsi, les propos litigieux ne sont pas diffamatoires, a tranché le tribunal. Dieudonné va faire appel
Dans un autre jugement rendu le même jour à Paris, Alain Jakubowicz a également été relaxé, cette fois au titre de la bonne foi. Ses propos, tenus dans une émission sur France 2, imputaient à Dieudonné, résume le tribunal, d’avoir «créé et popularisé un geste à finalité antisémite à la fois avérée et revendiquée» par le polémiste.
Quant au geste de la quenelle, il a pu «dans certaines circonstances précises», «être interprété sans ambiguïté comme ayant une portée antisémite et être, parfois, poursuivi et condamné comme tel», soulignent les juges, mais la portée de ce geste et la volonté de son auteur ne peut être généralisée.

En réalité la "quenelle" représente clairement un salut néo­nazi, antisémite et négationniste
L’acharnement de ses propagateurs à la pratiquer dans des lieux de mémoire de la Shoah le démontre amplement. 
On notera que le "quenellier" Bruno Gollnisch vient d'être maintenu à la direction du Front national, sur décision de Marine Le Pen, et ce malgré sa participation à l'initiative "interdite" de Jean-Marie Le Pen le 1er mai.

 Dieudonné va poursuivre son commerce si lucratif. Il tentera encore d'exploiter toutes les ressources judiciaires, y compris au niveau européen. Ses condamnations à ce jour se limitent à des amendes et à des sursis. 

A quand une application de la jurisprudence du tribunal de Liège, qui l'a condamné à de la prison ferme?

 
Actualisation du 10 novembre 2016
Bonne nouvelle judiciaire: la Cour d'Appel a confirmé la peine de 6 mois avec sursis contre le Joe Le Corbeau.  De plus le tribunal a   ailleurs rejeté la demande de non inscription de cette condamnation au casier judiciaire. Il a également alourdi la sanction financière en  supprimant la peine d'amende de 5000 euros infligée en première instance, mais en condamnant Noël Gérard à verser un total de 14.000 euros de dommages et intérêts aux parties civiles, parmi lesquelles l'école juive Ohr Torah, la Licra ou encore à Eva Sandler, la femme et mère des trois victimes de Merah.
Le verdict a été rendu public le 9 novembre, jour anniversaire du pogrom nazi de la Nuit de Cristal contre les Juifs d'Allemagne. On peut y voir un symbole.
 

Actualisation du 6 octobre 2016

Le dessinateur antisémite "Joe le corbeau", dont le vrai nom est Noël Gérard, est passé le 4 octobre  devant la cour d'appel de Toulouse.
Il avait été arrêté en janvier 2014 après avoir diffusé sur son site internet la photo d'un homme réalisant une quenelle devant l'école Otzar Thorah. Une école où Mohammed Merah a assassiné trois enfants et un enseignant juifs en mars 2012 à Toulouse (voir ci-dessous)
Le 4 octobre devant la cour d'appel de Toulouse, il faisait  appel sa condamnation à 6 mois de prison et 5 000 € d'amende pour «provocation à la haine» raciale par communication électronique. Et cette fois, il a expliqué «pourquoi il était innocent». Au préalable il a osé faire part de «son empathie aux familles de victimes» et il a condamné «un crime atroce».
La suite devient rapidement plus contradictoire. Entre les menaces de mort des organisations "pro-sionistes" qu'il dit avoir reçues «par milliers» et son refus de l'antisémitisme, on s'éloigne de l'école et de la photo. «Je n'ai jamais publié cette photo. Elle a été publiée sur mon site Facebook puis je l'ai reprise sur mon site mais j'ai pris soin de la couper pour ne pas identifier l'école !»
«Mais vous l'avez bien diffusé sur votre site», s'étonne la présidente.
«Oui mais après les autres…"
La présidente qui constate que l'école est citée dans le texte sur son site  finit par lâcher, agacée : «Vous jouez sur les mots».

«Du mal à des gens qui ne le méritaient pas»

La diffusion de la photo, même recadrée, qualifie-t-elle la provocation à la haine raciale ? L'avocat général Chazottes le pense et requiert la confirmation de la condamnation. Condamnation que réclament également les parties civiles. Me Simon Cohen parle pour l'école mais également pour Eva Sandler, épouse de l'enseignant et de deux enfants tués en mars 2012. «Parce qu'ils étaient juifs et vous refaites du mal à des gens qui ne le méritaient pas», condamne Me Cohen.
Son avocate a révélé à l'audience le nom de la personne qui a réalisé la quenelle.
La cour rendra sa décision le 9 novembre. Il reste à espérer que sa condamnation soit confirmée voire aggravée, à la mesure de sa violence nazie contre les victimes  .


Mise à jour du 22 juin 2016:


La cour d'appel de Paris a condamné le 21 juin Dieudonné à deux mois de prison avec sursis et y a ajouté 10.000 euros d'amende, pour avoir écrit sur Facebook qu'il se sentait "Charlie Coulibaly" après les attentats qui ont fait 17 morts en janvier 2015. Reconnu coupable d'apologie d'actes de terrorisme, il devra également publier sa condamnation dans trois quotidiens nationaux

Pas d'amende en première instance. En première instance, en mars 2015, Dieudonné avait été condamné à la même peine avec sursis, mais sans amende.

Le 11 janvier 2015, au soir d'une marche en hommage aux victimes de la tuerie de "Charlie Hebdo" et du magasin Hyper Cacher de la porte de Vincennes, Dieudonné avait écrit sur Facebook qu'il se sentait "Charlie Coulbaly" en référence  au tueur antisémite Amedy Coulibaly. Ses propos avaient ensuite été retirés de sa page Facebook.

 Les quatre victimes de l'Hyper Cacher, tuées parce que juives


Mise à jour du 31 mai:
Antisémitisme, sexisme, dieudonnisme pour un duo d'employés SFR si contents d'eux-même qu'ils postent leur propos sur Périscope. L'un d'entre eux qualifie un client de "connard de juif" tandis que l'autre explique "que ça vient du fin fond du trou du cul du cœur". Quelques secondes plus tard, ils qualifient une jeune femme qui passe dans la rue de "mi pute, mi soumise". La référence à Dieudonné est double à la fois par l'imagerie liée à la "quenelle" du "fin fond du trou" et aussi par le nom de leur compte Périscope "Petit Poney", titre d'une chanson du nazi de la Main d'Or.

MEMORIAL 98




 


  



lundi 1 juin 2015

Le site néo-nazi et antisémite " Démocratie participative" toujours en activité

Mise à jour 8 septembre 2020 

Le site "Démocratie Participative" est enfin supprimé des résultats de recherche Google

Mise à jour du 21 avril 2019

Enfin! le compte Facebook du néo-nazi Boris Le Lay vient d'être supprimé par la plate-forme après de très nombreuses protestations contre la complaisance des grands réseaux envers les contenus racistes et antisémites. Mais son compte Twitter et sa chaîne You Tube sont actifs.
De plus, son site "Démocratie participative" reste disponible en ligne et lui-même est en liberté. On est encore très loin d'une réelle lutte contre l'encouragement à la violence raciste et négationniste.  

Memorial 98 

Mise à jour du 12 mars 2019

Nouvelle attaque scandaleuse du site néo-nazi, cette fois-ci contre un résistant et survivant du massacre par les SS de 99 habitants de Tulle le 9 juin 1944. Jean Valcroze est décédé le 27 février. Dès le lendemain un certain "Libre Panzer" y  écrit qu'il s'agit d'une "bonne nouvelle " et félicite la division SS Das Reich (également responsable de la tuerie d'Oradour-sur-Glane) d'avoir à Tulle " liquidé 99 terroristes rouges à la solde de Staline" 


Et une fois de plus la population de Tulle constate à son tour que que "Démocratie participative" reste parfaitement disponible en ligne, malgré le "blocage" ordonné par les justice  (voir ci-dessous)
Il ne doit pourtant pas être si difficile de bloquer ce site nazi et antisémite.
 
 MEMORIAL 98


 Mise à jour du 10 février 2019

Malgré la décision de justice enjoignant les opérateurs Internet de bloquer l'accès au site antisémite "Démocratie participative", celui-ci reste parfaitement accessible. Son animateur Boris Le Lay a simplement changé le nom de domaine et l'hébergeur .
Ceux qui accèdent à l'ancien site sont automatiquement redirigés vers le nouveau.
Il faut maintenant que les fournisseurs d'accès soient réellement contraints d'agir. 
Leurs promesses et engagements sont sans valeur, comme le montrent les enquêtes des associations et ONG et comme on peut le constater soi-même quotidiennement .
Le Lay et ses acolytes antisémites Soral et Dieudonné ont d'ailleurs notablement intensifié leur propagande antisémite à l'occasion du mouvement social des Gilets Jaunes, afin de l'infiltrer  à coup de quenelles et de graffitis. 




Les dieudonnistes, affublés de gilets jaunes flambant neufs, font la quenelle au Sacré-Coeur le 22 décembre 2018

Des membres du mouvement des Gilets Jaunes ont d'ailleurs publiquement dénoncé et expulsé des supporters de Dieudonné notamment le 12 janvier dernier à proximité de l' Arc de Triomphe 

On notera que l'inscription antisémite en allemand sur la boutique Bagelstein de l'Ile Saint-Louis à Paris le 8 février, à la veille de l'acte XIII des Gilets Jaunes, ressemble fortement aux codes utilisés en octobre dernier par la propagande de Le Lay contre l'ONG SOS-Méditerranée et son porte-parole Jean-Yves Abecassis  


 

MEMORIAL 98

Mise à jour du 27 novembre 2018

Enfin une avancée: la justice ordonne à neuf opérateurs de bloquer l'accès au site "Démocratie participative" du néo-nazi Boris Le Lay et leur impose de le faire dans les 15 jours. Cette décision intervient avec un retard important, par "timidité" du parquet et donc des pouvoirs publics, alors que les outils juridiques pour décider ce blocage sont disponibles et connues.
Reste à voir comment Le Lay et ses soutiens vont s'adapter à cette décision, que nous saluons, malgré son retard.

MEMORIAL 98 


Mise à jour du 23 novembre 2018

Le site néo-nazi " Démocratie participative" n'est toujours pas mis hors d'état de nuire, malgré des promesses et engagements dans ce sens des pouvoirs publics. Les fournisseurs d'accès Internet se concerteraient.    
Or en Belgique le même site est déjà bloqué .
Boris Le Lay exploite ce retard en France. Il a lancé une des ses attaques habituelles contre la députée Huguette Tiegna traitée "de grosse négresse macroniste". Nous lui adressons notre soutien et notre sentiment de dégoût et de colère

Chaque jour qui passe permet au néo-nazi Le Lay de déverser ses tombereaux de violence raciste et antisémite

 MEMORIAL 98

Mise à jour du 4 novembre 2018
Boris Le Lay, toujours "en fuite", anime le site néo-nazi "Démocratie participative" qui multiplie les provocations et publications antisémites, comme ci-dessous



 


Mise à jour du 22 septembre 2018
Boris Le Lay a nouveau condamné à de la prison ferme mais toujours impuni

Le néo-nazi vient d'être condamné à un an de prison ferme pour incitation à la haine suite à  des publications sur son site Breizatao. Mais une fois de plus il échappe à cette peine et aux autres du même genre car il serait toujours hors d'atteinte, au Japon. On se demande quelles mesures sont mises en œuvre par les pouvoirs publics afin de retrouver ce multi-récidiviste ?

MEMORIAL 98

 Bonne nouvelle: le "blogueur" raciste, antisémite et islamophobe Boris Le Lay a été condamné à une peine de prison ferme pour des injures à l'égard d'un musicien noir. Sa condamnation est intervenue le jeudi 28 mai devant le tribunal correctionnel de Quimper, qui l’a reconnu coupable de "provocation à la discrimination raciale" et lui a infligé six mois de prison ferme. Il était poursuivi pour avoir attaqué un musicien d'un orchestre traditionnel breton en raison de la couleur de sa peau, dans une vidéo mise en ligne sur son blog en juin 2013.

Ce multi-récidiviste à déjà été condamné à de très nombreuses reprises pour ses diatribes mais il a toujours échappé à une peine ferme, comme le montrent quelques exemples que nous décrivons ci-dessous. Il relevait jusqu'ici du régime de tolérance dont jouissent aussi Soral et Dieudonné,  également habitués  aux amendes et autres peines avec sursis, ainsi que ceux qui commettent des crimes relevant de l'extrême-droite. Le Lay bénéficie évidemment du soutien constant de Soral et Dieudonné, notamment pour ses publications antisémites. A titre d'exemple de celles-ci, un texte publié en 2010 sur son site,  présentait les Juifs comme étant "surreprésentés chez les violeurs et autres désaxés mentaux" et ayant une "nature exclusivement parasitaire et improductive". Ceci lui a valu uniquement une peine d'amende, en octobre 2014.



En mars 2014 La cour d'appel de Rennes avait  condamné Le Lay, à 16 mois avec sursis, pour incitation à la haine raciale, après des propos visant un militant du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) et une candidate PS, noire.





Boris Le Lay



Le parquet avait requis un total de 16 mois de prison ferme et 20.000 euros d'amende contre lui, lors de l'audience en février de la même année pour cette affaire. 

En mars 2011, Le Lay s'était réjoui sur l'un de ses blogs de la mort accidentelle du président de la section du MRAP de Saintes (Charente-Maritime), Serge Goldberg. Ce dernier avait été happé par un train; Le Lay réclamait du "champagne" et la "Croix de fer" (décoration nazie) pour le conducteur du train. Il avait été condamné en juin 2014 à 12 mois de prison avec sursis.

Dans cette affaire, l'avocat général de la Cour d'appel avait requis huit mois de prison ferme et 10.000 euros d'amende, estimant nécessaire, à juste titre "d'en finir avec les peines d'avertissement, sans quoi il est à craindre que Boris Le Lay ne continue longtemps ses méfaits".

Mais la cour avait choisi de confirmer le jugement de première instance, l'assortissant simplement d'une condamnation à payer 1.000 euros à plusieurs associations comme le MRAP et la Ligue des droits de l'homme.


Dans une seconde affaire, pour laquelle il avait également fait appel, le néo-nazi avait été condamné en septembre 2014 à quatre mois avec sursis et 10.000 euros d'amende pour s'en être pris, toujours en mars 2011, à une candidate socialiste d'origine africaine aux cantonales, dénonçant les "souilleurs de notre peuple". Là encore, faisant valoir "le contexte, la gravité des faits et le comportement" du prévenu, le ministère public avait requis huit mois ferme et 10.000 euros d'amende, mais la cour d'appel avait confirmé le premier jugement, avec une condamnation à verser 700 euros à la victime.



Le "blogueur"  qui dit partager son temps entre la Bretagne et le Japon, ne s'est jamais présenté à une audience de justice. Ses sites, hébergés aux États-Unis, restent actifs en permanence. Au lendemain de sa condamnation de Quimper, il a publié une vidéo maintenant l'intégralité de ses propos et appelant une nouvelle fois à "résister à l'envahissement musulman"



La nouvelle décision de justice concernant Le Lay doit être appliquée et doit constituer un exemple et une jurisprudence à l'égard de ses acolytes, semeurs de haine et de violence.

MEMORIAL 98



Actualisation du 22 avril 2016:


Le tribunal correctionnel de Brest a condamné le 21 avril Boris Le Lay à deux ans de prison ferme pour incitation à la haine raciale. En septembre 2015, il s'en était pris à une procureure du tribunal de grande instance de Quimper, dont il avait mis en cause l'origine africaine. Ce sera le troisième mandat d'arrêt lancé à l'encontre de Boris Le Lay. Sa précédente condamnation à 6 mois de prison ferme pour des motifs identiques, avait précisément été prononcée par le tribunal correctionnel de Quimper, en mai 2015 pour sa diatribe raciste contre le sonneur bigouden Yannick Martin mais n'a pas été exécutée, pas plus que les autres. Boris Le Lay est supposé vivre au Japon et échappe donc à ses peines.