Depuis 2013, Oskar Freysinger est élu au Conseil d'État du Canton du
Valais, en Suisse. Il y dirige le Département de la formation et de la sécurité. Il est membre de l'UDC, un parti xénophobe qui s'est illustré ces dernières années par des initiatives populaires acceptées comme celles contre la construction de minarets ou pour le renvoi des étrangers criminels.
Changer les mots, travestir le réel, détruire les droits : l'UDC a décidé qu'il n'y aurait plus de semaine contre le racisme. Ce sera une
semaine pour "l'intégration".
Les victimes de l'oppression deviennent des coupables qui s'excluent eux même du corps social. Elle n'ont pas de problème, elles sont le problème et c'est à elles de s'"intégrer". Freysinger prend bien soin d'ailleurs de parler d'"immigrés" selon une division du monde racialiste: il y a les Suisses "de souche" et les "étrangers", cette dernière catégorie incluant pour le leader d'extrême-droite l'ensemble des personnes issues de l'immigration, qu'elles soient ou non nées en Suisse, ou nées de parents nés en Suisse.
Les victimes de l'oppression deviennent des coupables qui s'excluent eux même du corps social. Elle n'ont pas de problème, elles sont le problème et c'est à elles de s'"intégrer". Freysinger prend bien soin d'ailleurs de parler d'"immigrés" selon une division du monde racialiste: il y a les Suisses "de souche" et les "étrangers", cette dernière catégorie incluant pour le leader d'extrême-droite l'ensemble des personnes issues de l'immigration, qu'elles soient ou non nées en Suisse, ou nées de parents nés en Suisse.
Pour le reste, et afin de détailler ce que Freysinger met derrière le mot "intégration", on se réfèrera au site islamophobe et raciste Riposte Laïque, dont les tenanciers sont les invités du prochain congrès local de l'UDC.
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