samedi 24 janvier 2015

Marché de la violence : les affaires ne s'arrêtent jamais à l'extrême-droite

Où l'on retrouve Claude Hermant, en garde à vue dans une opération de démantèlement d'un trafic d'armes. Il est surtout connu ces dernières années comme gestionnaire de bars ou de structures culturelles fascistes comme la Maison Flamande, une activité prisée également par son compagnon de route de longue date, Serge Ayoub.
Claude Hermant aux côtés de Serge Ayoub (au centre) à la Maison Flamande en 2011

A la fin des années 90, Hermant s'épanchait dans tous les journaux sur une autre activité, celle qu'il avait exercée pour le DPS (le service de sécurité du FN), et racontait des histoires assez incroyables d'équipées militaires au côté d'un paquet de dictateurs et d'aspirants au coup d'Etat, en Afrique notamment, pour le compte du DPS. Ses propos rocambolesques auraient pu être pris comme un règlement de comptes avec le FN, qui à l'époque, notamment après le meurtre de Brahim Bouarram balançait ses miliciens néo-nazis à la police. Sauf qu'Hermant avait bien été arrêté et condamné au Congo (puis grâcié).
 

Et puis les médias ont oublié, et le FN a été dédiabolisé tandis que des figures comme Hermant ou Ayoub étaient de plus en plus décrits comme des néo-nazis rangés des affaires, un peu folklo et pas bien dangereux. Mais à l'extrême-droite, les affaires ne s'arrêtent jamais et surtout pas celles qui ont trait aux marchés de la violence.

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