Nouvel assaut antisémite médiatique de Roland Dumas (après sa sortie en février dernier, et le soutien que lui a apporté Jean Marie Le Pen): comme à
l'accoutumée avec l'antisémitisme, on en revient toujours au crachat sur
les victimes directes du génocide perpétré par les nazis, quel que soit
le prétexte initial de la charge .
Dumas s'en prend donc aux victimes de Klaus Barbie et à leurs avocats, les accusant d'avoir tenté de "monopoliser" le procès contre le tortionnaire au détriment des victimes de la Résistance. L'ignominie du propos se passe de commentaire, surtout quand on connaît les amitiés de Roland Dumas. En effet, s'il y eut lors de ce procès quelqu'un qui chercha à salir la Résistance, ce fut évidemment Jacques Vergès, l'avocat de Barbie, qui tenta de faire passer Raymond Aubrac pour le dénonciateur de Jean Moulin. Or Vergès et Dumas furent de très bon compagnons et défendirent notamment ensemble Laurent Gbagbo, le président ivoirien corrompu renversé et arrêté.
On ne saurait minimiser le danger représenté par Roland Dumas au prétexte de son âge: en effet, son statut lui permet de répandre ses mensonges orduriers et son antisémitisme dans les grands médias, et cela s'ajoute évidemment à la réhabilitation de Vichy par Zemmour, également très médiatisée.
C'est ainsi que l'antisémitisme français directement hérité du pétainisme se banalise de nouveau.
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