Nouvel acte antisémite avec la profanation d'un cimetière juif en
Alsace le 15 février 2015. Qui cherche à agresser ainsi la population juive de France? Il
n'y a évidemment aucune piste ni même hypothèse sur les responsables.
Rappelons néanmoins qu'en Alsace, de nombreuses profanations de tombes
juives et musulmanes et d'autres actes racistes ont été commises durant
ces quinze dernières années par des membres de groupuscules néo-nazis.
Un des cas les plus connus est le saccage du cimetière juif d'Herrlisheim en 2004
Le vortex de la haine. Plus la violence se déchaîne, et plus elle se déchaîne encore.
Nous savons tous que l'antisémitisme se nourrit de l'antisémitisme, que les horreurs commises entraînent d'autres horreurs encore plus grandes et pas les remords ou les regrets des antisémites. Nous le savons parce que cela a toujours été ainsi.
Nous savons aussi que nous pouvons essayer d'arrêter cela. En nous mobilisant. Nous savons parfaitement bien que le problème, ce ne sont pas seulement les antisémites, mais l'indifférence face à l'antisémitisme. Et au delà, la gêne vis à vis de la lutte contre l'antisémitisme dans les rangs de la gauche et du mouvement social, cette gêne qui se matérialise aujourd'hui par l'absence quasi-totale de manifestations de rue et de gauche contre l'antisémitisme.
Cette gêne que d'aucuns transforment en bonne conscience avec l'argument " C'est bon, y'a toujours des Ministres pour manifester contre ça".
Seulement, les Ministres n'empêchent rien, comme chacun l'a remarqué. Pouvons nous l'empêcher ? On ne sait pas, mais continuer à ne pas essayer, c'est laisser faire.
«Nous sommes tous indignés par cette profanation, c’est très grave», «Il n’y a pas d’indifférence des jeunes par rapport à ce qui s’est passé» : voilà ce que déclarent quelques uns des 400 lycéens qui ont organisé une marche à Sarre Union le 17 février. Un exemple à suivre.
Memorial 98
Nous savons tous que l'antisémitisme se nourrit de l'antisémitisme, que les horreurs commises entraînent d'autres horreurs encore plus grandes et pas les remords ou les regrets des antisémites. Nous le savons parce que cela a toujours été ainsi.
Nous savons aussi que nous pouvons essayer d'arrêter cela. En nous mobilisant. Nous savons parfaitement bien que le problème, ce ne sont pas seulement les antisémites, mais l'indifférence face à l'antisémitisme. Et au delà, la gêne vis à vis de la lutte contre l'antisémitisme dans les rangs de la gauche et du mouvement social, cette gêne qui se matérialise aujourd'hui par l'absence quasi-totale de manifestations de rue et de gauche contre l'antisémitisme.
Cette gêne que d'aucuns transforment en bonne conscience avec l'argument " C'est bon, y'a toujours des Ministres pour manifester contre ça".
Seulement, les Ministres n'empêchent rien, comme chacun l'a remarqué. Pouvons nous l'empêcher ? On ne sait pas, mais continuer à ne pas essayer, c'est laisser faire.
«Nous sommes tous indignés par cette profanation, c’est très grave», «Il n’y a pas d’indifférence des jeunes par rapport à ce qui s’est passé» : voilà ce que déclarent quelques uns des 400 lycéens qui ont organisé une marche à Sarre Union le 17 février. Un exemple à suivre.
Memorial 98
Voir aussi la Déclaration de Memorial 98 (www.memorial98.org)
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