Deux procès se sont tenus à quelques jours d'intervalle en Franche-Comté, avec sur le banc des prévenus les mêmes néo-nazis de Combat 18.
Le premier procès, le 20 mai 2015, concerne un règlement de comptes extrêmement violent entre membres de Combat 18. L'Est Républicain titre "Vaudeville chez les néo-nazis du Haut Doubs".
"Là, ce 13 avril 2014, le chef l’a bastonné à coups de triplex (ceinture
composée de chaînes de moteur) et son frère a porté l’estocade à coups
de Doc Martens avant de tenter de lui brûler un tatouage avec une
cigarette. Tandis qu’un troisième prenait des photos de la séance et que
le quatrième regardait sans broncher."
Voici ce que la presse locale appelle un "vaudeville". C'est léger un "vaudeville", ce n'est pas une tragédie sociale, qui impliquerait de s'interroger sur les causes d'une telle violence, sur les processus amenant des jeunes gens à se livrer en groupe à des séances de tabassage et de torture.
Le néo-nazisme, surtout ne doit pas être pris au sérieux, interrogé comme fait de société. Une anecdote dont le sordide doit faire sourire, pas réfléchir, qu'on se le tienne pour dit.
Deux jours plus tard se tenait un second procès concernant des tags incitant à la haine, le jet d'un cocktail molotov contre un squat dijonnais (qui n'a heureusement pas fait de victime) et l'organisation d'un groupe de combat.
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